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Revue internationale d’études québécoises
Volume 14, Number 2, 2011 Les revues culturelles au Québec Guest-edited by Michel Nareau and Jean Morency
Table of contents (19 articles)
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Introduction : une cartographie des revues culturelles au Québec
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Le Troisième Reich, objet de discours intellectuel. Hitler, le nazisme et la guerre dans les revues intellectuelles au Québec (1933-1947)
Hans-Jürgen Lüsebrink
pp. 21–35
AbstractFR:
La présente contribution analyse la perception du Troisième Reich dans la presse périodique des intellectuels québécois entre 1933 et 1947 sous trois perspectives : tout d’abord en examinant le contexte historique, celui d’une période marquée par une intense créativité culturelle et intellectuelle ; puis en analysant les thèmes majeurs de la perception du Troisième Reich dans les périodiques intellectuels au Québec, perception influencée par un nouvel intérêt très vif pour la politique et la culture allemandes sous-tendu par la volonté de comprendre la prise du pouvoir par Hitler et le phénomène du nazisme ; et en se focalisant, enfin, sur des figures centrales d’argumentation concernant principalement le discours sur « les deux Allemagnes » et la distinction établie entre le peuple allemand en tant qu’entité et la responsabilité collective pour les crimes nazis.
EN:
This article analyzes the perception of the Third Reich in Quebec intellectual journals between 1933 and 1947 from three different perspectives: first, by examining the historical context, in a period characterized by intense cultural and intellectual creativity; second, by analyzing the major themes surrounding the perception of the Third Reich in Quebec intellectual journals, a perception influenced by a new and very strong interest in German politics and German culture, which reflected a desire to understand Hitler’s rise to power and the phenomenon of Nazism; and, finally, by focussing on key rhetorical devices, especially the discourse on “the two Germanies” and the distinction established between the German people as a whole and collective responsibility for Nazi crimes.
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La francophonie en revue, de La Nouvelle Relève à Liberté (1941-1965). Circulation de textes, constitution de discours et réseaux littéraires
Michel Lacroix
pp. 37–58
AbstractFR:
Faisant l’hypothèse que l’émergence de la francophonie, comme domaine institutionnel et objet de discours, n’aurait pas été possible sans l’action des réseaux, cet article se penche sur le rôle des revues dans la cristallisation des liens entre les écrivains québécois et les littératures « étrangères ». Les exemples de La Nouvelle Relève et de Liberté montrent comment, dans le premier cas, la Deuxième Guerre mondiale et la trame internationale des réseaux personnalistes mènent à un projet d’anthologie redessinant la carte de la poésie française dans le monde et comment, dans le deuxième cas, la revue est tendue entre deux formes d’ouverture sur l’étranger, entre la francophonie et l’universalisme. Cette reconstitution historique permet aussi de voir que la constitution d’une aire littéraire francophone, loin d’être un processus irréversible, connaît des phases d’accélération et de déstructuration.
EN:
Positing that the emergence of the Francophonie, as an institutional domain and as an object of discourse, would not have been possible without the action of networks, this article examines the role of literary journals in solidifying the links between Quebec writers and “foreign” literatures. The examples of La Nouvelle Relève and Liberté show how, in the first case, the Second World War and the international framework of personalist networks led to the publication of an anthology which redrew the global map of French poetry and, in the second case, the journal was pulled between two forms of openness to the foreign, between the Francophonie and universalism. This historical reconstruction also shows how the creation of a francophone literary sphere, far from being an irreversible process, experienced periods of acceleration and breakdown.
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Le réseau des revues d’idées au Québec : esquisse d’une recherche en cours
Laurence Bernier-Renaud, Jean-Pierre Couture and Jean-Charles St-Louis
pp. 59–83
AbstractFR:
Dans cet article, nous démontrons qu’il est possible de dresser la cartographie du réseau des revues d’idées au Québec au moyen d’une analyse bibliométrique qui révèle la configuration du collectif des animateurs de ces revues ainsi que la dispersion et l’usage des auteurs qui y sont cités. Qui sont les auteurs qui animent ces revues d’idées et quelles sont les références qu’ils invoquent sous forme de citations dans la légitimation de leur projet intellectuel ? En répondant à ces deux questions, notre contribution vise à mettre au jour non seulement les noms des principaux animateurs et auteurs cités qui constituent les noeuds de cet espace de la pensée, mais aussi à mesurer le poids relatif de chaque revue quant à sa participation (centrale ou périphérique) à la conversation qui anime ces réseaux. En identifiant les composantes centrales du réseau des animateurs et du réseau des auteurs cités, nous serons à même d’identifier les passerelles idéologiques qui forment des grappes de revues se disputant de manière concurrentielle la centralité du réseau. Cette recherche souhaite ainsi dégager une objectivation des positions qui pourra nourrir des pistes de réflexion et d’interprétation et éclairer de futures analyses de contenu.
EN:
This article demonstrates that it is possible to map the network of Quebec’s political journals using bibliometric analysis, which reveals the collective configuration of the leading figures in these journals, the geographical distribution of the authors they cite, as well as how these authors’ texts are used. Who is writing in these journals? And what sources do they cite to legitimize their intellectual enterprises? In answering these questions, this article seeks not only to bring to light the names of the leading writers and cited authors, who constitute the principle nodes of this intellectual field, but also to measure the relative weight of each journal according to its participation (central or peripheral) in the conversations carried on within these networks. By identifying the core components of the network of leading writers and the network of authors cited in the texts of the journals, this article is even able to identify the ideological pathways which emerge out of the clusters of journals competing for the central positions within the network. Thus, this research seeks to provide a more concrete view of these positions, which can serve to encourage reflection and interpretation while clearing the way for further content analysis.
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1974. La dernière année de Maintenant
Jonathan Livernois
pp. 85–103
AbstractFR:
Moins connue que Cité libre ou Parti pris, la revue Maintenant, qui paraît de 1962 à 1974, fut pourtant un lieu important de réflexions sur la culture et la société québécoises. En nous attachant aux douze numéros de la dernière année d’existence du périodique, nous identifions quelques éléments qui permettent de structurer une histoire intellectuelle des années 1970 au Québec, laquelle reste à écrire. Devant une « crise de la culture » québécoise, évoquée partout dans la revue, plusieurs collaborateurs, tels que Pierre Vadeboncoeur et Fernand Dumont, révèlent semblent révéler une sorte de bégaiement de l’histoire, comme si la culture s’était à la fois coupée du passé, pourtant riche, du présent, avec lequel elle n’est pas tout à fait en phase, et de l’avenir, plus incertain que jamais. Le passage à une histoire normale, qui permet de « démêler la mort de l’avenir » (Gaston Miron) au coeur même de la tradition, est difficile, mais constitue la seule chance pour assurer la pérennité de cette culture.
EN:
Though less well known than Cité libre or Parti pris, Maintenant, a journal published from 1962 to 1974, was nevertheless an important forum for reflecting on Quebec culture and society. By looking at the twelve issues from the journal’s final year of publication, this article identifies elements which could help structure an intellectual history of the 1970s in Quebec, a history which has yet to be written. Faced with a “ crisis of Quebec culture, ” a theme evoked throughout these issues, several contributors, such as Pierre Vadeboncoeur and Fernand Dumont, evoke a sort of historical stutter, as if the culture was simultaneously cut off from a rich past, from a present with which it was out of sync, and from a future that was more uncertain than ever. The transition to a normal history, where it would be possible to “ démêler la mort de l’avenir ” (Gaston Miron) within the very heart of tradition, proved difficult, but constituted the only chance to ensure the sustainability of Quebec culture.
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La Vie en rose (1980-1987). Construction rhétorique d’un leadership
Marie-Andrée Bergeron
pp. 105–120
AbstractFR:
L’autonomie a constitué l’une des revendications essentielles des féministes québécoises à travers le temps. Les éditorialistes de La Vie en rose se sont aussi efforcées de l’inscrire dans leurs textes de manière à convaincre son lectorat de son caractère essentiel à la réalisation du projet féministe. Pour elles, il s’agissait aussi de prêcher par l’exemple. Cet article entend démontrer, à travers une analyse de la rhétorique et du discours, qu’en exploitant le thème de l’autonomie sur trois plans précis, les rédactrices de la revue ont activé un levier rhétorique important, de telle sorte qu’elles se sont imposées comme de véritables leaders autant dans le champ médiatique qu’au sein du mouvement féministe des années 1980.
EN:
Through the years, autonomy has been one of the fundamental demands of the Quebec feminist movement. The columnists of La Vie en rose also worked the notion autonomy into their texts in such a way as to convince their readership of how it was essential for the achievement of the feminist project. For them, it was a matter of leading by example. This article seeks to demonstrate, through an analysis of rhetoric and discourse, that by developing the theme of autonomy in three specific ways, the journal’s columnists were using a powerful rhetorical device to establish themselves as real leaders both in the media and within the feminist movement of the 1980s.
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La revue Égards et la pensée réactionnaire dans le XXIe siècle québécois
François-Emmanuël Boucher
pp. 121–141
AbstractFR:
Lancée à l’automne 2003 et publiée dès lors chaque trimestre, la revue Égards s’avère sans conteste l’expression la plus radicale, au Québec, d’une pensée religieuse, le lieu de production d’un discours qui se veut hautement contestataire, le point de vue de ce que l’on nomme communément la droite réactionnaire. Sous l’égide de Jean Renaud, Richard Bastien, Luc Gagnon et Maurice G. Dantec, Égards, sous-titrée Revue de résistance conservatrice, publie trimestre après trimestre des textes de chroniqueurs, d’écrivains et d’universitaires québécois, fait paraître la traduction de chroniques du National Post ainsi que de plusieurs journaux américains, publie autant des homélies du cardinal Marc Ouellet que des textes des philosophes et politicologues français Alain Finkielkraut et Pierre-André Taguieff. Incendiaire, hostile à ce que la revue présente comme la doxa médiatique actuelle, cherchant à la fois la provocation et la polémique, Égards se définit par l’affirmation d’une rupture complète avec ce qu’elle présente comme la mentalité « socialisante » du Québec et surtout avec les discours qui monopoliseraient l’espace public de cette province depuis les premiers soubresauts de la Révolution tranquille. En fait, l’existence d’Égards est justifiée, dès le premier numéro, par la revendication d’un désir de combattre ce que les auteurs appellent la « dictature discursive » d’une certaine élite québécoise, dictature qui aurait presque réussi à écraser toutes les formes d’opposition, tous les discours, toutes les pensées, toutes les analyses qui ne glorifient pas l’excellence du « modèle québécois », défini ici comme le triomphe d’une étatisation par laquelle on imposerait et maintiendrait les acquis de la Révolution tranquille. C’est cette manifestation d’un désaccord radical et d’un refus catégorique de suivre ce « modèle » qui sera analysée ici comme un contre-discours original utilisant une rhétorique en rupture avec celle qui jusqu’alors était le propre de la droite catholique au Québec.
EN:
Launched in fall of 2003 and published quarterly, the journal Égards is arguably the most radical expression of religious thought in Quebec, the source of a discourse that aims to be highly anti-establishment, from the perspective of what is commonly called the reactionary right. Under the aegis of Jean Renaud, Richard Bastien, Luc Gagnon and Maurice G. Dantec, Égards, subtitled Revue de résistance conservatrice (Journal of Conservative Resistance), publishes, each quarter, texts by columnists, writers and academics from Quebec, as well as translated columns from the National Post and several American newspapers. Its other content ranges from homilies by Cardinal Marc Ouellet to texts by French philosophers and political scientists like Alain Finkielkraut and Pierre-André Taguieff. Incendiary, hostile to what it presents as the current media orthodoxy, seeking to be both provocative and controversial, Égards defines itself by a call for a complete break with what it portrays as the “socializing” mentality of Quebec and especially with the discourses it claims have monopolized the province’s public sphere since the dawn of the Quiet Revolution. In fact, since the first issue, the journal’s existence has been justified by a call to arms against what the authors call the “discursive dictatorship” of a certain Quebec elite, a dictatorship which, according to the journal, has almost succeeded in crushing all forms of opposition, all discourses and forms of thought and analysis that do not glorify the excellence of the “Quebec model,” defined as the triumph of the state control through which all the achievements of the Quiet Revolution have been imposed and maintained. This radical rejection of and refusal to follow this “model” is analyzed as an original counter-discourse at odds with what has been understood, up until now, as characteristic of the Catholic right in Quebec.
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Le Temps Fou et Dérives. Redéfinir l’ici et l’ailleurs du politique
Andrée Fortin
pp. 143–164
AbstractFR:
La période autour de 1980, c’est-à-dire celle précédant et suivant le premier référendum sur la souveraineté au Québec, est étudiée à partir de deux revues : Dérives (1975-1987) et Le Temps Fou (1978-1983), dont les titres renvoient à un flottement dans le temps et l’espace, à une « mouvance ». Cette mouvance concerne-t-elle les idées ou les intellectuels, la question nationale, la politique québécoise ou plus largement le politique ? Après avoir établi en quoi les revues sont comparables (thèmes et corpus), après avoir cerné leur projet de départ et leurs réseaux, leur rapport à la question nationale et au politique est analysé. Bien ancrées dans le Québec et ouvertes sur l’ailleurs, les deux revues ne se sentent pas interpellées par la question nationale et par le référendum, car leur engagement envers le changement et l’utopie les amène à redéfinir le politique.
EN:
This article explores the period around 1980, preceding and following the first referendum on Quebec sovereignty, using two journals: Dérives (1975-1987) and Le Temps fou (1978-1983), whose titles evoke a state of temporal and spatial flux, a “mouvance.” But was this state related to ideas and intellectuals, to the national question, to Quebec politics, or to politics in general? After establishing how these journals are comparable (in their themes and texts) and identifying their initial objectives and their networks, this article analyzes their relationship to the national question and to politics. The two journals, both well anchored in Quebec yet open to the wider world, were not especially preoccupied with the national question and the referendum because their commitment to change and utopian thought led them to redefine politics.
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La revue Dérives et le Brésil. Modifier l’identité continentale du Québec
Michel Nareau
pp. 165–184
AbstractFR:
En 1983, la revue québécoise Dérives (1975-1987), dirigée par Jean Jonassaint et consacrée à la transculture, publie un dossier sur la littérature brésilienne. Ce numéro triple (nos 37/38/39) se veut à la fois une introduction à la production brésilienne, une invitation à établir des contacts entre ce pays et le Québec et une nouvelle voie, celle des liens directs, pour interroger l’appartenance continentale des littératures des Amériques. La nouveauté de l’exercice tient pour une bonne part dans le travail de sélection des auteurs, dans la présentation générale du corpus et surtout dans la traduction québécoise des textes choisis. L’analyse des agents, de la sélection opérée, des formes de médiation et de la réception de ce transfert culturel entre le Québec et le Brésil montre que ce pays joue un rôle de renouvellement identitaire dans la littérature québécoise depuis les années 1980.
EN:
In 1983, Dérives (1975-1987), a journal published in Montreal under the direction of Jean Jonassaint, produced an issue on Brazilian literature. This triple issue (nos. 37/38/39) was intended as an introduction to Brazilian literary production, an invitation to establish contacts between Brazil and Quebec, and a new way, namely through direct links, of exploring the continental scope of the literatures of the Americas. The originality of the exercise is largely related to the selection of authors, the general introduction to the corpus and, most of all, the Quebec translation of the selected texts. The analysis of the key actors, of the selection of texts, of the forms of mediation, and of the reception of this cultural exchange between Quebec and Brazil shows how the latter country has contributed to the renewal of identity in Quebec literature since the 1980s.
Étude libre
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L’évolution des collaborations scientifiques entre le Québec, le Canada et l’Union européenne (1980-2009)
Yves Gingras
pp. 185–197
AbstractFR:
Cet article analyse l’évolution des relations entre les chercheurs québécois, canadiens et leurs homologues des pays membres de l’Union européenne sur une période de 30 ans. Une analyse quantitative des publications scientifiques et de leurs caractéristiques permet de construire une cartographie utile et éclairante des relations scientifiques internationales et de leur évolution dans le temps, et ce tant à l’échelle des pays, des provinces que des institutions. Ce type d’analyse peut non seulement s’avérer utile pour évaluer les effets de politiques d’internationalisation, mais aussi servir d’outil pour les orienter de façon à ce qu’elles soient cohérentes avec les choix des chercheurs qui, en suivant la logique propre à leur champ de spécialisation, tissent leurs réseaux internationaux de façon à maximiser les chances de réussite de leurs recherches.
EN:
This article examines the evolving relationships developed by researchers from Quebec and Canada with their counterparts in the countries of the European Union, over a period of 30 years. A quantitative analysis of scientific publications and their characteristics allows this article to develop a useful and informative cartography of the relationships between international scientists and the development of these relationships over time, whether at the national, provincial or institutional level. This type of analysis can not only prove useful in evaluating the effects of policies for internationalization, but it can also be used as a tool to frame policies that are consistent with the choices of researchers who, following the logic to their field of specialization, build their international networks in such a way as to maximize their chances of conducting successful research.
Perspective
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Le Québec entre histoire connectée et histoire transnationale
Aline Charles and Thomas Wien
pp. 199–221
AbstractFR:
Histoire connectée, histoire transnationale, histoire croisée, histoire partagée, histoire « enchevêtrée » (entangled history) : toutes ces « histoires » s’intéressent aux flux ou mouvements (de personnes, d’objets, d’idées, d’institutions, de pratiques…) entre champs d’influence réciproque. Cette approche transfrontalière est actuellement en vogue. Après l’avoir décrite et située dans son contexte d’émergence, cet article s’en inspire en présentant quelques exemples de flux qui englobent le Québec (au xxe siècle) et la vallée laurentienne (sous le Régime français).
EN:
Connected history, transnational history, histoire croisée, shared history, entangled history: all these “histories” deal with flows or movements (of persons, objects, ideas, institutions, practices…) across fields of mutual influence. Such a cross-border approach is currently in vogue. After describing this approach and the context in which it emerged, the article applies it by proposing a few examples of flows that encompass Quebec (in the 20th century) and the St. Lawrence Valley (under the French Régime).
Recensions
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François Dumont, Le Poème en recueil, Québec, Nota bene, 2010
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Michel Lavoie et Denis Vaugeois, L’impasse amérindienne. Trois commissions d’enquête à l’origine d’une politique de tutelle et d’assimilation. 1828-1858, Québec, Septentrion, 2010
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Karine Cellard, Leçons de littérature. Un siècle de manuels scolaires au Québec, Montréal, Les Presses de l’Université de Montréal, 2011
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Pierre Anctil et Ira Robinson (dir.), Les communautés juives de Montréal. Histoire et enjeux contemporains, Québec, Septentrion, 2010
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Jean-Pierre Augustin (dir.), Villes québécoises et renouvellement urbain depuis la Révolution tranquille, Pessac, Maison des Sciences de l’homme d’Aquitaine, 2010
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Jocelyn Létourneau, Le Québec entre son passé et ses passages, Montréal, Fides, 2010
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Micheline Labelle, Racisme et antiracisme au Québec. Discours et déclinaisons, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2011