Abstracts
Summary
Backstripping techniques for basin and stratigraphie analyses assume that the original porosity of the sediments is known within reasonable limits. Erroneous original porosity assumptions lead to serious errors in stratigraphie sections with a significant proportion of fine-grained material. The present algorithms, which assume initial porosities of between 50% and 70% for muds and 40%to 50% for sands, are only applicable to sediments that were never subaerially exposed. Outcrop data from flood plaindeposits show that the differential compaction between sandstones and mud-stones that should be present if those assumptions were correct does not exist. Modern floodplain silts and clays below the liquid limit, i.e., that behave asplastics, have porosities that vary from34% to 39%, and sands have 27-35% porosity. Sections decompacted using the marine shale and sandstone porosity values overestimate the original thickness of flood plain strata by as much as 31%. These errors mean that the estimates of total basin subsidence in regions, such as proximal foreland basins, are seriously over estimated. The subtle inflections in burial history curves, sometimes used to infer either eustatic or tectonic sea-level fluctuations in these basins, are noise rather than signal.
Résumé
Les techniques de reconstitution pardélitagedes unités lithologiques utiliséesdans les analyses sédimentologiques oustratigraphiques de bassin reposent surl'hypothèse que la porosité initiale descouches sédimentaires est connue avecune précision raisonnable. Les erreursd'estimation de la porosité initiale en-traînent d'importantes erreurs d'évalu-ation de l'épaisseur des colonnes stra-tigraphiques qui comportent une propor-tion significative de dépôts à grains fins.Les algorithmes utilisées présentementet où il est présumé que la fourchettedes valeurs de porosité initiale varie entre50 % et 70 % pour les boues et entre 40 %à 50 % pour les sables, ne sont validesque pour les sédiments n'ayant jamaisété exposés à l'air. Les données prove-nant d'affleurements de sédiments deplaine d'inondation indiquent que la com-paction différentielle entre les couchesde grès et de polîtes, calculée selon ceshypothèses ne se vérifie pas. Les limonset les argiles des plaines d'inondationactuelles, situés sous la surface de l'eau,c.-à-d. qui se compor-tent comme desmatériaux plastiques, montrent des va-leurs de porosité allant de 34 % à 39 %,et des sables dont la porosité varient de27 % à 35 %. Cela signifie que l'utilisationdes valeurs de porosité usuelles lors dereconstitutions sédimentologiques etstratigraphiques, entraînent des suréva-luations de l'épaisseur initiale des couchesde la plaine d'inondation pouvant atteindre31 %. Ces erreurs signifient que les es-timations de subsidence glo-bale desbassins des régions, telles les bassinsde sédimentation d'avant-pays, sontconsidérablement surévaluées. Lesfaibles inflexions observés dans la courbede l'histoire d'enfouissement de bassinssédimentaires, et à partir desquelles onse base parfois pour déduire l'existencede fluctuations eustatiques ou tecto-niques pas-sées du niveau de la mer, cor-respondent à un bruit de fond plutôt qu'àun signal.
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