Abstracts
Abstract
Vertebrate footprints are imprinted by the million daily Into the world's beaches, dunes and river and lake margins. However, they survive as fossilsonly in special environmental circumstances. When fossil vertebrate footprints were first recognized by human eyes can never be known, but their scientific study commenced in the 1820s with discoveries in the New Red Sandstone (now known to be Permian) of Dumfriesshire, Scotland. These prompted Rev. William Buckland to try to simulate the tracks (the very earliest paleoecological experiments).
Footprints discovered somewhat later in German Triassic strata, and inappropriately named 'Chirotherium,' generated a prolonged controversy concerning the character of the trackmaker.This was not resolved until Wolfgang Soergel's studies in the 1920s, his deductions being confirmed by osteological discoveries 40 years later. Trifid imprints in Wealden (Early Cretaceous) sandstones of southern England were also initially misinterpreted, since bipedality in dinosaurs was not then known.
Fossil vertebrate footprints are nowperceived to be of particular importance for three reasons;
1. They provide direct evidence for the existence of animals not known fromosteological remains;
2. They furnish information on the locomotory and social behaviour of the trackmakers, — Information that could not be adduced from bones — and
3. Since they tell about the way of life of extinct animals, they tell us also about the environments those animals inhabited.
Results include recognition of the presence of small amphibians in the Triassic, yet unknown from bones, and of the existence of marsupials and wading birds in the Middle Cretaceous of North America; confirmation of the fashion of movement between drying-out pools of rhipistidean fishes and of the existence of tadpole-like larval stages in Mississippian (Late Carboniferous) amphibians; determination of the gait, speed, swimming abilities, and herd behaviour of dinosaurs; and demonstration that the running gait of horses was innate, not man-taught. Paleoichnology is indeed the only means for transforming our images of the past from still to moving pictures.
Résumé
Dans le monde, des vertébrés laissentdes millions d'empreintes de pas à tousles jours sur les plages, les dunes, ainsique sur les berges des rivières et deslacs. Cela dit, elles ne pourront êtrefossilisées qu'en des conditions envi-ronnementales bien particulières. Onne pourra jamais savoir quand les hu-mains ont reconnu les empreintes depas de vertébrés pour la première foismais, leur étude scientifique a commen-cé en 1820 avec les découvertes faitesdans les grès du New Red Sandstone(Permien) du comté de Dumfries enEcosse. Ces découvertes ont incité lerévérend William Buckland à tenter dereproduire ces traces, ce qui a consti-tué les toutes premières expériences enpaléoécologie.
Les empreintes de pas qui ont étédécouvertes un peu plus tard en Alle-magne dans des couches triasiques, etincorrectement nommées « Chirothe-rium », ont été l'objet d'une longue con-troverse sur l'identité de leur auteur. Ceproblème n'a été résolu que dans lesannées 1920 par les études de Wolf-gang Soergel, ses déductions ayant étéconfirmées 40 ans plus tard par desdécouvertes ostéologiques. Les em-preintes de pas trifides observées dansles grès de Wéaldien {Crétacé inférieur)de TAngleterre du sud ont été mal inter-prétées initialement elles aussi, la bipéalité chez les dinosaures n'étant pasconnue alors.
On reconnaît maintenant l'import-ance des empreintes de pas de verté-brés, et ce pour trois raisons:
1. Elles constituent des indices formelsde l'existence d'animaux dont on ne con-naît pas de restes ostéologiques ;
2. Elles nous livrent des informationssur le comportement moteur et socialde leurs auteurs, informations que l'onne saurait obtenir par l'étude des os ; et,
3. Puisqu'elles nous renseignent surles modes de vie d'animaux disparus,elles nous renseignent donc sur les mi-lieux de vie de ces animaux.
Parmi les résultats obtenus, on con-naît maintenant l'existence de petitsamphibiens au Trias malgré que l'on neleur connaisse pas encore de restesosseux ; de la même façon, on a établi laprésence de marsupiaux et d'échas-siers du Crétacé moyen d'Amérique duNord ; on a obtenu confirmation dumode déambulatoire de spécimensd'amphibiens à des stades larvaires (detype têtard) du Mississippien (Carboni-fère supérieur) en comparant leurs em-preintes à celles des déplacements depoissons rhipistidiens entre des maresd'eau en voie d'assèchement ; la déter-mination de la démarche, de la vitessede déplacement, des habilités natatoi-res et du comportement social de trou-peaux de dinosaures ; et, que la dé-marche en course des chevaux est untrait inné et non appris de l'homme. Lapaléoichnologie est vraiment le seul out-il qui nous permette d'animer nos repré-sentations statiques du passé.
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