Abstracts
Résumé
Le récit de voyage postmoderne se caractérise de plus en plus par une ré-écriture des voyages de prédécesseurs proches ou lointains. Souvent considérée comme une preuve supplémentaire de la « fin des voyages », une telle narration permet aussi d’explorer les possibilités de la dimension intertextuelle de l’écriture du voyage. Après avoir fait le point sur ces notions, nous analysons deux récits de voyage en Afrique de la main d’auteurs contemporains : d’une part L’Africain de l’écrivain français J.M.G. Le Clézio, d’autre part, Mon oncle du Congo de l’écrivain belge Lieve Joris.
Abstract
Increasingly, post-modern travelogues recast travel accounts by close or distant predecessors. Often couched as yet more proof that « travelling is coming to an end », such depiction also serves to explore the possibilities afforded by the inter-textual dimension of travelogues. Following an outline of these theoretical notions, we shall apply them to our analysis of two contemporary authors’ accounts of their trips to Africa : the French J. M. G. Le Clézio’s The African, and the Belgian Lieve Joris’s Back to the Congo.
Appendices
Bibliographie
- Joris, Lieve, Terug naar Kongo, Amsterdam, Meulenhof, 1987.
- Le Clézio, Jean-Marie Gustave, L’Africain, Paris, Mercure de France, 2004.
- Moura, Jean-Marc, Exotisme et lettres francophones, Paris, Presses universitaires de France, 2003.