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Ajouts à la Bibliographie de la Pléiade (t. 2, p. 1519-1545)
Il semble décidément difficile de dresser une bibliographie complète des écrits de Jean Anouilh. Aux textes de jeunesse et aux nouvelles que nous avions découverts, viennent de s’ajouter :
[1950] « Préface », deux pages dans le programme des Demoiselles de la nuit, ballet écrit par Jean Anouilh pour la Compagnie Roland Petit (Théâtre Marigny). Le brouillon du ballet est conservé dans les manuscrits de la Beinecke Library.
[1951] Plaquette promotionnelle publiée par Gaumont-Distribution pour la sortie du film Deux sous de violettes (quatre feuillets qui mêlent dessins, photos et scénario).
[1958] La quatrième de couverture du roman Le Pied de Loup (Paris, La Table Ronde) signé Anne [Nicole Anouilh] pourrait bien être d’Anouilh lui-même.
[1963] Texte dans le programme de L’acheteuse de Steve Passeur.
[1969] « Avant-propos », Le crapouillot, n˚ 6 (printemps 1969), « Justice 1969. La tragédie de Cestas », p. 6-7. L’article était d’abord intitulé « Le petit mitron est mort pour l’exemple ».
[1975] « J’ai fait connaissance avec l’Athénée en 1933 », programme du Scénario.
[1976] « Les Euménides, vous connaissez... », programme de Chers zoiseaux (repris dans L’avant-scène théâtre, 15 décembre 1977).
[1978] « J’ai connu des femmes bonnes, des femmes méchantes… », programme de La culotte (repris dans L’avant-scène théâtre, 15 mai 1979[1]).
[2005] « Lettres de Jean Anouilh à François Périer (1919-2002) » (non datées ; entre 1960 et 1970), Revue d’histoire du théâtre, vol. 57 (2005), p. 135-139[2].
Appendices
Notes
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[1]
Les deux textes de présentation qui figurent dans le programme de Cher Antoine (1969) et du Directeur de l’Opéra (1972), non signés, mais selon toute vraisemblance, dus à Anouilh lui-même, pourraient prendre place dans la liste de ses articles. On les trouve dans l’apparat critique de la Pléiade (t. 2, p. 1287 et 1315). Je dois à Christophe Mercier plusieurs de ces compléments.
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[2]
Robert de Saint Jean (Passé pas mort, Paris, Grasset, 1983, p. 233-235) cite des extraits de lettres d’Anouilh et fait mention d’une nouvelle, « Le coeur net », qu’aurait publiée La Revue hebdomadaire dans les années 1933-1936. Nous n’avons pas réussi à la localiser.
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[3]
Signalons en outre la recension récemment découverte dans Marianne, grand hebdomadaire littéraire illustré de Y’avait un prisonnier le 27 mars 1935 sous la plume du dramaturge Édouard Bourdet.
Quelques travaux critiques récents[3]
- Barut, Benoît, « “Prendre la futilité au sérieux” : La répétition ou l’acte manqué de Jean Anouilh », Revue d’histoire littéraire de la France, vol. 108, no 1 (janvier-mars 2008), p. 159-182.
- Blancart-Cassou, Jacqueline, « L’idéaliste inconsolable dans le théâtre de Jean Anouilh », dans Pascal Alexandre-Bergues et Jeanyves Guérin (dir.), De Claudel à Malraux. Mélanges offerts à Michel Autrand, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2004, p. 371-383.
- Blancart-Cassou, Jacqueline, Jean Anouilh, les jeux d’un pessimiste, Aix-en-Provence, Presses de l’Université de Provence, 2007.
- Berthier, Patrik, « Anouilh, Romain Rolland et l’écriture de la Révolution », dans Philippe Bourdin et Gérard Loubinoux (dir.), Les arts de la scène et la Révolution française, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2004, p. 509-524.
- Beugnot, Bernard, « Chemins génétiques chez Jean Anouilh », dans Almuth Grésillon (dir.), Genèses théâtrales, Paris, CNRS (à paraître).
- Kowzan, Tadeusz, « Anouilh, auteur métathéâtral », Revue d’histoire du théâtre, vol. 57 (2005), p. 183-203.
- Macé, Nathalie, « Anouilh 1951-1981 : trente ans de théâtre autobiographique ? (Colombe, Ornifle, La petite Molière, Cher Antoine, Les poissons rouges, Chers Zoiseaux, Le nombril) », Travaux et recherches de l’UMLV, n˚ 10 (octobre 2004), p. 37-53.
- Sicart, Pierre, « Les sauvages. L’héroïsme des femmes chez Anouilh », Revue d’histoire du théâtre, vol. 58 (2006), p. 161-176.