Abstracts
Résumé
En cherchant à repérer les traces que la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, a laissées dans le théâtre de Jean Anouilh, on espère montrer que ces deux auteurs ont en commun la quête de l’Absolu. Si Rostand, qui meurt à la fin de la Première Guerre mondiale, en fait jusqu’au bout l’étendard de ses batailles, Anouilh, vivant dans un monde marqué par l’échange marchand et la relativité de tout, mettra en scène des personnages qui devront, douloureusement, faire le deuil de la civilisation qui s’effondre en 1918.
Abstract
Tracing the impacts of Edmond Rostand’s play Cyrano de Bergerac on Jean Anouilh’s theatrical output should help prove that both men shared a common quest for the Absolute. Rostand, who died around the end of World War I, used the Absolute as his flag-bearer. Anouilh, however, lived in a mercantile world filled with relativity, leading him to stage characters who experienced the painful 1918 disappearance of civilization.
Appendices
Références
- Anouilh, Jean, Théâtre, Paris, Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade), 2 t., 2007 (éd. Bernard Beugnot).
- Perrault, Charles, Parallèle des Anciens et des Modernes, Paris, Jean-Baptiste Coignard, 4 t., 1693.