Abstracts
Résumé
Ce texte cherche à présenter ce qu’on a dit et ce qu’on peut dire en regard de l’indicible, en particulier en ce qui a trait à l’écriture, au langage, à la communication d’une idée. La réflexion s’appuie ici sur une oeuvre cinématographique (double) de Marguerite Duras, Aurélia Steiner, dans laquelle semble tracé le passage d’une horreur « infigurable ».
Abstract
This article means to present what has been said and what can be said of the unspeakable, particularly that which concerns writing, language, the communication of an idea. The thought process here leans on a (double) film by Marguerite Duras, Aurélia Steiner, in which it seems the path of an indescribable horror is laid out.
Appendices
Références
- Antelme, Robert, L’espèce humaine, Paris, Gallimard, 1994 [1957].
- Bardèche, Marie-Laure, « “C’est la faute des pronoms” : poétique du personnage romanesque dans Aurélia Steiner », dans Bernard Alazet, Christiane Blot-Labarrère et Robert Harvey (dir.), Marguerite Duras. La tentation du poétique, Paris, Presses de la Sorbonne-Nouvelle, 2002, p. 113-122.
- Beauvoir, Simone de, Le deuxième sexe I, Paris, Gallimard (Idées), 1968 [1949].
- Blanchot, Maurice, L’écriture du désastre, Paris, Gallimard, 1980.
- Chateau, Dominique, « Film et réalité : pour rajeunir un vieux problème », Iris, vol. I, no 1 (1983), p. 51-65.
- Christin, Anne-Marie, L’image écrite ou la déraison graphique, Paris, Flammarion (Champs), 2001 [1995].
- Duras, Marguerite, Hiroshima mon amour, Paris, Gallimard (Folio), 1971.
- — — —, La douleur, Paris, P. O. L, 1985.
- — — —, Le navire Night et autres textes, Paris, Gallimard (Folio), 2001 [1979].
- — — —, Les yeux verts, Paris, Cahiers du Cinéma, 1987 [1980].
- — — —, Oeuvres cinématographiques. Édition vidéographique critique, Paris, Ministère des Relations extérieures — Bureau d’animation culturelle, 1984.
- Eco, Umberto, La structure absente. Introduction à la recherche sémiotique, Paris, Mercure de France, 1984 [1972] (trad. d’U. Esposito-Torrigiani).
- Fabien, Michèle, « Hors cadre », Didascalies, no 3 (avril 1982), p. 93-104.
- Fourton, Maud, « Une esthétique du contresens : propositions pour une écriture blanche dans L’amour de Marguerite Duras », dans Aline Murat-Brunel et Karl Cogard (dir.), Limites du langage : indicible ou silence, Paris, L’Harmattan, 2002, p. 339-347.
- Freud, Sigmund, Introduction à la psychanalyse, Paris, Gallimard (Folio Essais), 1989 [1922].
- Hill, Leslie, “Marguerite Duras and the Limits of Fiction”, dans Paragraph, vol. XII, no 1 (mars 1989), p. 1-22.
- Juranville, Anne, La femme et la mélancolie, Paris, Presses universitaires de France (Écriture), 1993.
- Killeen, Marie-Chantal, Essai sur l’indicible. Jabès, Duras, Blanchot, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes (L’imaginaire du texte), 2004.
- Kristeva, Julia, Soleil noir. Dépression et mélancolie, Paris, Gallimard, 1987.
- Lacan, Jacques, Télévision, Paris, Éditions du Seuil (Le champ freudien), 1974.
- Laplanche, Jean et Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, Paris, Presses universitaires de France, 1976 [1967] (sous la direction de D. Lagache).
- Metz, Christian, L’énonciation impersonnelle, ou le site du film, Paris, Klincksieck, 1991.
- Morin, Steve, « L’impossible retrouvaille de la chose dans Hiroshima mon amour de Marguerite Duras », dans Christiane Kègle (dir.), Littérature et effets d’inconscient, Québec, Éditions Nota bene (Séminaires), 1998, p. 159-205.
- Rétif, Françoise (dir.), L’indicible dans l’espace franco-germanique au XXe siècle, Paris, L’Harmattan (Les mondes germaniques), 2004.
- Robert, Paul, Le Nouveau Petit Robert, Paris, Dictionnaires Le Robert, 2006.
- Ropars-Wuilleumier, Marie-Claire, « La mort des miroirs : India Song. Son nom de Venise dansCalcuttadésert », L’avant-scène cinéma, no 225 (avril 1979), p. 4-65.
- Roy, Lucie, Petite phénoménologie de l’écriture filmique, Québec — Paris, Éditions Nota bene — Klincksieck (Du cinéma), 1999.