Abstracts
Résumé
La question ici traitée concerne finalement la définition de la limite de l'humain ; c'est-à-dire la question de l'Autre. C'est le même problème, qu'il s'agisse de l'homme sylvestre (le Pongo), de l'idiot ou du cagot. Ces questions qui restent ouvertes encore au XVIIe siècle vont peu à peu se retrouver dans l'univers des débuts de la psychiatrie. La question de l'enfant sauvage de l'Aveyron, celle de l'idiot du Valais, celle du cagot se trouvent comme problèmes chez Pinel ou Esquirol. Nous avons pensé qu'il s'agissait bien là de questions qui pouvaient s'intégrer à la problématique de la tolérance.
Abstract
In the final analysis, this article takes up the question of defining the limit of the human — that is,the question of the Other. lt is the same problem, regardless of whether it involves the "man of the woods"(the orangutan),the idiot or the "cagot" (a member of a group of outcasts in the south-western France, considered to be cretins).These questions, still unsettled during the 17 th century, gradually became the purview of the nascent field of psychiatry. The question of the wild boy of Aveyron, like that of the idiot of the canton of Valais or that of the cagot were taken up as problems by Pinel or Esquirol. It is my opinion that such questions could indeed be integrated into a problematic surrounding tolerance.