Abstracts
Résumé
En 1652 paraît en Italie un Traité de peinture et de sculpture fruit d'une collaboration entre un jésuite, G. D. Ottonelli, principal contributeur, et Pietro da Cortona, artiste majeur sur la scène baroque romaine. Il s'inscrit dans la lignée d'ouvrages prescriptifs en matière artistique. Très démarqué du Discours de Paleotti (1582), référence absolue, il s'en éloigne par le souci de ménager à la fois les créateurs et les mécènes. Une casuistique très élaborée, où s'actualise une certaine tolérance, maintient un équilibre entre le soin des âmes et les bienfaits de la création, en recourant notamment à la dissimulation.
Abstract
In Italy in 1652, the Trattato délia pittura e sculturawas published ; it was the result of the collaboration between a Jesuit, G. D. Ottonelli, its main contributor, and Pietro da Cortona, a leading artist on the Roman baroque scene. The work is one of a long line of prescriptive treatises on art. It contrasted sharply with Cardinal Paleotti's Discorso intorno le imagini sacre e profane(1582), which had been enshrined as the ultimate reference, owing to its concern with conciliating creators and patrons. A highly sophisticated casuistry, in which a certain form of tolerance took shape, was deployed to maintain a balance between the care of souls and the benefits of creation, particularly through the use of dissimulation
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