Abstracts
Résumé
Arrivés au début du XIXe siècle, les Irlandais forment une des quatre nations fondatrices du Canada. Au Québec, la contribution culturelle irlandaise ne fait pas de doute dans les domaines de la musique et du conte populaires; en outre, certains écrivains québécois, parmi lesquels Jacques Ferron, proposent une perception particulière de l'Irlande. Les éléments essentiels qui rapprochent le Québec et l'Irlande relèvent de la société post-coloniale : la religion et la langue minoritaires, le mépris des autorités, les sentiments anti-establishment, le désir de liberté et d'autonomie. Cependant, l'Irlande qu'a réellement aperçue Jacques Ferron existe surtout dans son imagination. L'essai qui suit est la réponse d'un Irlandais québécophile à cette vision des choses.
Abstract
Arriving early in the 19th century, the Irish would become one of the four founding nations of Canada. Although their cultural contribution in Québec was chiefly in the domains of popular music and story-telling, a number of Québec writers, including Jacques Ferron, have put forward a particular perception of Ireland. The essential affinities between Québec and Ireland are those typical of post-colonial societies: a minority religion and language, contempt of the authorities, anti-Establishment sentiments, a longing for freedom and autonomy. Yet, the Ireland projected by Jacques Ferron in his writings exists chiefly in his imagination. This essay is a Québecophile Irishman's answer to Ferron's vision of things.
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