Abstracts
Résumé
Boubacar Boris Diop, militant panafricaniste, a décidé d’écrire dans une des langues de son pays natal, pérennisant ainsi l’engagement de son oeuvre littéraire avec les problèmes africains. Rédigeant, traduisant et publiant en wolof, il se range parmi les avocats de la pensée et des langues africaines. Marque d’authenticité et geste révolutionnaire contre la domination du français, l’écriture wolof illustre les performances littéraires de la langue maternelle de l’auteur et invite à une lecture critique approfondie et diversifiée.
Abstract
Pan-African activist Boubacar Boris Diop’s decision to write in one of his native country’s languages perpetuates his literary work’s engagement with African issues. Writing, translating and publishing in Wolof, he stands with the advocates of African thought and languages. Mark of authenticity and revolutionary gesture against the French language’s dominance, Wolof writing illustrates the literary performances of the author’s mother tongue and invites a thorough and diversified critical reading.