Abstracts
Résumé
La révolution numérique a mis rétrospectivement le livre et l'imprimé en lumière comme des technologies de transmission culturelle. Mais de quoi sera faite la République des lettres de demain, alors que les corpus littéraires et les instruments de travail seront remédiatisés par l'ordinateur et les réseaux électroniques ? La théorie des hypertextes qui a connu un certain succès au début de la décennie vise un autre but et s'avère insuffisante pour aider à rendre compte du nouveau statut des textes dans l'économie du savoir. Cet article propose quelques jalons en vue d'une étude de la construction sociotechnique des corpus et des instruments du travail littéraire et suggère aux historiens de la littérature d'étendre leur domaine à ces nouvelles pratiques.
Abstract
The Digital Revolution has helped us look back at the book and printed matter in general as technologies of cultural transmission. But the question is: what will the Republic of Letters of the future look like when the literary corpora and the tools for teaching and research will be remediated by computers and electronic networks? The Theory of Hypertexts does not address this question and can't help us evaluate the status of texts in the knowledge economy. This article proposes to study the socio-technical construction of our remediated corpora and tools and suggests that literary workers include it in their study of the history of literature.
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