“The Harsh Reality of Being a Woman” First Bra Experiences

Abtract

The first bra purchase, which implies the first bra wearing or at least the first bra specifically purchased for the young woman, introduces two phases beyond the demarcation of girl as woman: a lifetime of wearing bras and a lifetime of shopping for bras. In an effort to explore some of the consequences of using the term “rites of passage” in contemporary contexts, this article sets out to identify the elements common to the “rite” of the first bra purchase. It is an activity more or less inevitable in North American women’s culture; it is a commercial transaction, and thus can be affected by socioeconomic class status; and it is inherently associated with the transformations of puberty, both physiological and social (in van Gennep’s sense). Finally, although it is distinct from adolescent sexuality, it is nevertheless virtually inextricable therefrom and thus a gendered activity, one from which the male fieldworker is excluded for reasons that extend far beyond mere impropriety.

Résumé

L’achat du premier soutien-gorge, qui implique le port du premier soutien-gorge ou du moins le premier soutien-gorge acheté spécifiquement pour une jeune femme, introduit deux phases allant au-delà de l’idée de la fille se démarquant en tant que femme : une vie entière à porter des soutiens-gorges et une vie entière à en acheter. Afin d’explorer quelques-unes des conséquences qu’implique le fait d’utiliser l’expression « rites de passage » dans des contextes contemporains, cet article cherche à identifier les éléments relevant du « rite » dans l’achat du premier soutien-gorge. Il s’agit d’une activité plus ou moins inévitable dans la culture féminine nord-américaine ; c’est une transaction commerciale, qui peut donc être soumise à des questions de statut socio-économique ; et elle est inhérente aux transformations de la puberté, tant physiologique que sociale (au sens que lui donne van Gennep). Enfin, bien qu’elle soit distincte de la sexualité adolescente, elle en est néanmoins virtuellement indissociable et reste donc une activité sexuée, de celles dont le chercheur de terrain de sexe masculin est exclu, pour des raisons qui vont bien au-delà de la simple indécence.