Abstracts
Abstract
Academic work of Witchcraft in the last decade has been plagued by fundamental methodological flaws. There has been doctoring of source texts (either through sloppiness or deliberate deception), misrepresentation of sources to bolster counter-arguments, reliance on secondary sources to the exclusion of primary, reliance on unreliable sources when reliable ones are readily available, reliance on "common knowledge” without checking basic facts, reliance on unrepresentative sources when more representative sources are easy to come by, and neglect of alternative hypotheses when such hypotheses are unpopular. The over-all impression is one of a dismissive attitude towards a fringe subject resulting in slip-shod research and analysis. This article examines recent work in the field and exposes many of these basic flaws in methodology, in an effort to assist folklorists responding to Simpson's call to re-evaluate the current work in the field with more critical eyes than have their predecessors and so avoid the same methodological pitfalls.
Résumé
Les travaux de recherche sur la sorcellerie qui ont été réalisés au cours de la dernière décennie ont été entachés par divers écarts méthodologiques. Les sources écrites ont été manipulées (soit par inadvertance, soit délibérément) et la mauvaise présentation de celles-ci est venu alimenter la contre argumentation ; on s’appuie sur des sources de second intérêt alors que des sources fondamentales sont écartées, on se réfère à des sources douteuses alors que des données plus fiables sont largement disponibles, on s’appuie sur le sens commun sans prendre la peine de vérifier des données de base, on se réfère à des sources non représentatives quand des données représentatives auraient été faciles à trouver et on met au rancart certaines hypothèses lorsque celles-ci s’avèrent peu populaires. Ce constat donne l’impression qu’on a écarté tout un pan de la démarche de recherche, ce qui donne lieu à une masse de travaux et d’analyses négligés. Cet article porte sur les travaux récents de ce domaine d’étude et présente plusieurs de ces difficultés méthodologiques, dans un effort visant à soutenir les ethnologues pour qu’ils répondent à ce que Simpson appelle la réévaluation des travaux actuels avec un regard plus critique que celui des prédécesseurs, ce qui devrait permettre d’éviter de refaire les mêmes erreurs méthodologiques.