Abstracts
Abstract
More than two centuries have passed since Canada became home to boatloads of Gaelic-speaking immigrants from the Highlands and Islands of Scotland. Though materially impoverished, they brought with them a wealth of oral tradition and a lifestyle characterised by the «taigh ceilidh» [visiting house] which promoted the continuation of their songs and stories. In the closing decade of the twentieth century thousands of Gaelic songs remain as a testimony to generations of tradition, reflecting the ancient bardic pattern of the Gaels, recording their joys, sorrows, hopes, glories, and their unwritten history. This paper looks at the range of material which survives in the Maritimes, Newfoundland and Quebec, and comments upon the significance of it to Canadians today.
Résumé
Depuis plus de deux siècles le Canada accueille des immigrants de langue scot-gaëlique en provenance des hauts plateaux et des îles de l’Ecosse. Souvent très pauvres, ces immigrants ont apporté avec eux une tradition oral riche et un style de vie caractérisé par le «taigh ceilidh» [la maison d’accueil] qui a assuré la survivance de leurs chansons et de leurs récits oraux. En cette fin du vingtième siècle des milliers de chansons scotgaëliques témoignent de la vivacité de la tradition et évoquent les joies, les malheurs, les espoirs et les gloires de ces immigrants dont l’histoire demeure méconnue. Dans cet article, nous étudions un corpus de chansons des Maritimes, de Terre-Neuve et du Québec en tâchant de faire ressortir leur sens pour les Canadiens d’aujourd’hui.