Abstracts
Résumé
Dans cet article les auteurs commencent par présenter les trois façons principales d’aborder la problématique de la relation entre identité nationale et sécurité. La première insiste sur l’identité interne comme un objet référent de la sécurité. La deuxième démontre comment les valeurs et les normes associées à la sécurité peuvent être intériorisées par une population pour devenir partie intégrante de l’identité nationale. La troisième lie les perceptions de la menace et les conceptions de la sécurité à la définition de l’identité. Ensuite, l’article examine trois types d’approches théoriques envers cette question : celle des rationalistes, qui propose une conception essentialiste et assez statique de l’identité ; celle du constructivisme dominant, qui considère l’identité comme une donnée relativement stable, bien que perméable au changement ; et celle des approches critiques, qui perçoivent la relation entre identité et sécurité comme très malléable.
Abstract
In this article the authors begin by presenting the three main ways of handling the question of the relationship between national identity and security. The first one stresses internal identity as a referent object of security. The second shows how values and norms associated with security can be internalized by a population and become an integral part of national identity. The third links threat perceptions and conceptions of security with the definition of identity. The article then examines three types of theoretical approaches toward this question : the rationalist one, which proposes an essentialist, rather static concept of identity ; the mainstream constructivist one, which sees identity as a relatively stable given, but open to change ; and that of critical approaches, which see the relationship as very malleable.