Abstracts
Résumé
De longue date, la soi-disant zone d'influence créée par les États-Unisd'Amérique en Occident est prise pour acquis ; on croit que l'hégémonie des États-Unis n'y rencontre aucune barrière. Conséquemment, des organisations internationales telles les Nations Unies (ONU) et des organisations régionales telle l'Organisation des États américains (OÉA) ne devraient posséder aucun véritable pouvoir dans la médiation de conflits dans cette sphère d'influence états-unienne. Cependant, dans cette étude, nous avons observé que, durant la seconde moitié du vingtième siècle, les crises internationales d'Amérique latine avaient pour caractéristique une plus grande incidence d'activités d'organisations globales qu'on aurait pu croire quoique les interventions onusiennes ne furent pas aussi efficaces à apaiser les conflits que les interventions de I'OÉA et des États-Unis. Comment pouvons-nous expliquer cette activité importante d'organisations globales à la lumière de cette supposée hégémonie des États-Unis sur le territoire et quels facteurs peuvent affecter l'efficacité de sa médiation en Amérique latine ? Quelles leçons pouvons-nous tirer de ces découvertes qui pourraient être appliquées à d'autres aires de conflit à moyen ou long terme ? Les résultats de cette étude pourraient servir de leçon pour d'autres organisations régionales et appuient l'idée d'une « division des tâches » entre l'ONU et les organisations de sécurité régionales pour la gestion des conflits.
Abstract
It is traditionally assumed that the United States of America long ago established a zone of influence in the Western hemisphere where its hegemony goes unchallenged. Thus, global organizations such as the United Nations (UN) and regional organizations such as the Organization of American States (OAS) should be ineffective bodies in mediating conflicts in this US sphere of influence. In this study, however, we find that Latin American international crises since 1947 have been characterized by a greater incidence of global organization activity than one would expect although UN intervention was not as important in abating conflict levels as the OAS and the USA. How can one explain this important global organization activity in light of the alleged us hegemony over the area, and whatfactors affect the effectiveness of its mediation in Latin America ? What lessons can be learned from these findings that can be applied to other conflict areas and for the future ? These findings may serve as a lesson for other regional organizations.