Abstracts
Résumé
Après 1763, les Acadiens ont été lents à commémorer les événements de la déportation. La première commémoration officielle date de 1855 et le premier archevêque d’Halifax, William Walsh, en fut l’instigateur. Si l’Église fut à l’origine des commémorations subséquentes, et même de nos jours, c’est qu’elle valorisait surtout l’axiome « la foi gardienne de la langue ». Ces manifestations ont toujours eu un double caractère, religieux et national. Cette tradition, bien ancrée, connu son apogée lors des manifestations tenues en 1955 pour marquer le bicentenaire de la déportation.
Summary
After 1763, Acadians who returned to Acadie but not on their former lands, were slow to commemorate the events of the deportations. William Walsh, the first Archbishop of Halifax was also the first to commemorate the 1755 and 1758 events, in a pastoral letter written in French. Ever since, the Church with the double gauge of religion and nationalism entwined commemorates Acadian events. This firmly entrenched tradition reached its peak in 1955 when the bicentennial of the deportations was observed with pageantry, notably at Grand-Pré.
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Appendices
Note biographique
Robert Pichette est originaire d’Edmundston (Nouveau-Brunswick). Ancien haut fonctionnaire, il a occupé, entre autres, les fonctions de chef de cabinet et de sous-ministre de feu Louis J. Robichaud et de représentant du commissaire aux langues officielles dans les provinces atlantiques. Après sa retraite, il a été chroniqueur à L’Acadie Nouvelle et au Globe and Mail notamment. Il a aussi été professeur invité en journalisme à l’Université de Moncton. Intéressé particulièrement par l’histoire de l’Acadie, il est l’auteur de nombreux ouvrages. Le Prix France-Acadie a été décerné à l’un d’eux.