Abstracts
Résumé
Il s’est agi de montrer dans quelle mesure l’oeuvre de Philippe Vilain, dotée d’une double identité, relève autant de l’autofiction que du roman d’analyse. A ce titre, elle s’inscrit dans la lignée de romans publiés au XIXe siècle, tout en appartenant pleinement au paysage littéraire contemporain.
Dans ce cadre, j’ai choisi d’explorer les effets de résonance entre deux textes en particulier : Adolphe de Benjamin Constant et Le Renoncement de Philippe Vilain – et ce, d’un triple point de vue : les filiations intermittentes, les effets du silence, la force des digressions.
Afin de proposer une perspective plus large, je me suis référée à plusieurs autres romans de Philippe Vilain (tels que Pas son genre, Une idée de l’enfer, L’Étreinte, Un matin d’hiver et Paris l’après-midi) ainsi qu’à ses ouvrages critiques ; et, ce faisant, j’ai tenté d’établir le statut d’une fiction pensive.
Abstract
The aim was to show the extent to which Philippe Vilain's work belongs to both autofiction and the novel of analysis. My intention was to highlight its dual nature. As such, Philippe Vilain’s work draws inspiration from nineteenth century novels, while seamlessly integrating into the contemporary literary landscape.
In this context, I have chosen to explore the resonance between two key texts: Benjamin Constant's Adolphe and Philippe Vilain's Le Renoncement – from three points of view: intermittent filiations, the effects of silence and the force of digressions.
To provide a comprehensive perspective, I referenced several of Philippe Vilain's other novels (such as Pas son genre, Une idée de l’enfer, L’Étreinte, Un matin d’hiver, Paris l’après-midi) and critical works; and in so doing I have attempted to establish the distinctive identity of pensive fiction from his numerous literary contributions.