Abstracts
Abstract
This essay examines vegetarianism and the treatment of animals in Gaétan Soucy’s L’Immaculée Conception and Music-Hall! as part of an innovative commentary on violence among humans. The novels’ unconventional use of zoomorphism and anthropomorphism in establishing animal sentience and agency places the animal at the center of moral inquiry in order to denounce violent anthropocentrism. By drawing from leading theorists of animal and vegan studies, this essay demonstrates that in Soucy’s works, animals and minority human groups are depicted as sharing a common aggressor: patriarchy and its numerous avatars. By highlighting a number of parallels in the narratives between animals and human victims of male aggression, this study brings to light the novels’ denunciation of the meat processing industry and the consumption of meat as perpetuating a divisive social order that victimizes not only animals, but also women, children, and the poor. In contrast, the narratives proffer respect for animals as the ultimate anti-violent gesture. By extension, vegetarianism presents as a critical, self-reflexive consciousness and a deep ethical awareness that breaks with patterns of violent behavior at the foundation of Western civilization.
Résumé
Cet essai examine le végétarisme et le traitement des animaux dans L’Immaculée Conception et Music-Hall! de Gaétan Soucy comme faisant partie d’une réflexion innovatrice sur la violence entre humains. Dans ces romans, l’emploi peu conventionnel du zoomorphisme et de l’anthropomorphisme qui établit la sentience et l’agentivité des animaux place ceux-ci au centre de la réflexion morale en vue de dénoncer les violences de l’anthropocentrisme. En s’appuyant sur des théoriciens des études animales et véganes, cet essai se propose de montrer que les ouvrages de Soucy présentent les animaux et les groupes minoritaires humains comme ayant un agresseur commun: le patriarcat et ses nombreux avatars. Par une mise en exergue de nombreux rapprochements dans les récits des victimes animales et humaines de l’agression masculine, cette étude met au jour une dénonciation de l’industrie et de la consommation de la viande, lesquelles perpétuent un ordre social hiérarchique qui prend pour victimes les animaux, les femmes, les enfants et les pauvres. À l’inverse, les récits prônent le respect des animaux comme le geste suprême de non-violence, et le végétarisme comme une conscience autocritique et foncièrement éthique qui rompt avec les comportements violents au fondement de la civilisation occidentale.
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