Abstracts
Abstract
The term "disaster" now forms part of our everyday vocabulary. Current attention focused on floods, famines, tsunamis and earthquakes has, arguably, undermined attention on the devastating effects of another "disaster", the HIV/AIDS pandemic. Increased attention to disaster occurrences across the globe has injected greater interest in understanding the nature of risks posed and vulnerabilities experienced in the face of a range of "disasters". An emphasis on risk reduction occupies the core of the disaster management paradigm that values the participation of those "at risk".
This article presents the findings of a small scale empirical study designed to explore the involvement of disabled people in HIV/AIDS risk reduction programmes in Binga District, Zimbabwe. It exposes the systematic exclusion of disabled people from such programmes, and argues that deaf people, those with learning difficulties and disabled women appear to be particularly vulnerable to exclusion from such programmes.
Keywords:
- HIV/AIDS,
- disabled people,
- deaf,
- risk prevention programme,
- disaster management
Résumé
Le mot « désastre » fait aujourd’hui partie de notre vocabulaire de tous les jours. L’attention actuellement portée sur les inondations, les famines, les tsunamis et les tremblements de terre a eu toutefois pour effet de réduire celle témoignée aux effets dévastateurs d’un autre « désastre », la pandémie de VIH/SIDA. L’accroissement de l’attention portée à la survenue des catastrophes naturelles a eu pour incidence le développement de l’intérêt à comprendre la nature des risques et les vulnérabilités vécues par les personnes y étant confrontées. Le paradigme de la gestion des risques de catastrophes repose sur le concept de réduction des risques et valorise la participation des personnes à risque dans les prises de décision.
Cet article présente les résultats d’une étude empirique à petite échelle conçue pour explorer le niveau de participation des personnes ayant des incapacités dans les programmes de prévention des risques associés au VIH/SIDA dans le district de Binga, au Zimbabwe. Il expose l’exclusion systématique de ces personnes dans la gestion de ces programmes. L’article soutient que les personnes sourdes, ainsi que celles ayant des difficultés d’apprentissage et les femmes ayant des incapacités sont particulièrement vulnérables face à une telle exclusion des programmes de prévention des risques.
Mots-clés :
- VIH/SIDA,
- personnes handicapées,
- sourds,
- programme de prévention,
- gestion des risques de catastrophes