Abstracts
Abstract
Poulenc's Dialogues des Carmélites has been consistently identified as the summit of his operatic works. Such an assessment has assured that his final opera, La Voix humaine, based on Cocteau's monodrama, has been overlooked, the impetus for its composition inadequately defined. Musically, La Voix humaine employs a complex tonal language unprecedented in Poulenc's compositional arsenal. Rather than advancing the interpretation that Poulenc composed Voix out of loyalty to Cocteau, I propose that the opera represents his final attempt to come to terms with his homosexuality. Numerous references in correspondence expose the opera as a mirror of Poulenc's emotional life. Poulenc and Cocteau's employment of gay camp also informs the work and provides a glimpse into possible hidden meanings. A closer examination of this neglected work reveals new insights into Poulenc's troubled and elusive personality.
Résumé
L’opéra Dialogues des Carmélites de Poulenc a toujours été considéré comme le sommet de son œuvre opératique. Il est résulté d’une telle appréciation qu’on a négligé son dernier opéra, La Voix humaine, sur un livret de Cocteau, et que l’élan qui a présidé à sa composition a été mal cerné. Musicalement, La Voix humaine déploie un langage tonal complexe sans précédent dans l’arsenal de composition de Poulenc. Sans prétendre que Poulenc ait composé La Voix humaine par loyauté envers Cocteau, je soutiens plutôt que l’opéra représente la dernière tentative de Poulenc pour accepter son homosexualité. De nombreuses références mises en correspondance révèlent que l’opéra est un reflet de la vie émotive de Poulenc. L’emploi par Poulenc et Cocteau de manières efféminées propres aux gays renseigne sur l’œuvre et donne un aperçu de possibles significations sous-entendues. Un examen attentif de cette œuvre négligée jette un nouvel éclairage sur la personnalité tourmentée et insaisissable de Poulenc.
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