Abstracts
Résumé
À sa mort en 1918, Marie Bobillier (pseud. Michel Brenet) a laissé au Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale à Paris un nombre impressionnant de notes, de citations et de relevés qu’elle avait accumulés au cours de sa carrière et qui, pour la plupart, demeurent inédits. Dans un dépouillement de ces volumes, l’auteur a extrait les citations, les rapports et les commentaires des auteurs des trois derniers siècles, tous sous le thème « femmes musiciennes ». Il en résulte un éventail assez étonnant des activités musicales des femmes de l’ancien régime sous les rois Bourbon, une espèce de sondage du passé à partir duquel tirer quelques conclusions plus éclairées. Malheureusement, le travail n’a servi qu’à confirmer ce que d’autres ont déjà conclu, à savoir que les femmes des XVIIe et XVIIIe siècles n’avaient qu’un rôle secondaire en musique, tout comme dans les autres aspects de la société, soit artistique, politique ou social. Il faudra attendre le XXe siècle pour que les femmes puissent commencer à prendre leur juste place dans les rangs de la profession musicale.