Abstracts
Résumé
L’abandon, il y a maintenant environ 25 ans, des techniques sérielles d’organisation du matériau musical a rendu très difficile, pour les jeunes compositeurs, le choix du type de langage à employer. Cette absence de lingua franca a poussé les musiciens à explorer quantité de façons nouvelles d’organiser leur musique. Plusieurs d’entre elles n’ont pas eu la vie longue, d’autres se sont avérées plus prometteuses. Nous nous penchons ici sur une solution intéressante au problème du contrôle harmonique proposée par un compositeur québécois, Denys Bouliane, et sur son utilisation dans une œuvre importante pour orchestre, Le cactus rieur et la demoiselle qui souffrait d’une soif insatiable.