Abstracts
Abstract
The McGill anthropology department provides an example of a small and poorly funded department striving to achieve excellence by concentrating its limited resources on a few highly specific objectives. Initially the goal of the department was to study the impact of economic development on indigenous peoples. While this focus shaped early recruitment of teaching staff and the graduate program, other considerations, especially the needs of the undergraduate program, required a broader coverage of anthropology. In recent decades the shift from a behaviourist to a cognitive orientation in anthropology has encouraged increasing emphasis on cultural anthropology at the graduate level as social change and development have come to be viewed increasingly from a perceptual point of view. The dialectic between the needs of the graduate and the undergraduate programs has promoted a combination of focus and flexibility that in retrospect has served the department well.
Résumé
Le département d’anthropologie de McGill nous fournit l’exemple d’un petit département mal financé, visant l’excellence en concentrant ses ressources limitées sur quelques objectifs très spécifiques. A l’origine, le but du département était d’étudier l’impact du développement économique sur les peuples autochtones. Bien que ces objectifs aient d’abord influencé le recrutement du personnel enseignant ainsi que le programme des études supérieures, d’autres considérations, en particulier les besoins des programmes de premier cycle, ont éventuellement poussé le département vers une plus grande diversification. Depuis quelques décennies, le département est passé d’une orientation comportementaliste à une orientation cognitiviste et cela a encouragé une emphase croissante de l’anthropologie culturelle dans les cycles supérieurs. La dialectique entre les besoins des étudiants du premier cycle et des cycles supérieurs a favorisé une combinaison de focalisation et de flexibilité qui, rétrospectivement, a bien servi le département.