Abstracts
Abstract
While our current world — post-colonial, late-capitalist, translocal — might seem uniquely plagued by eroding frontiers and virtual realities, it is still peopled by beings who try to build shelters on what they take as relatively firm cultural ground. This paper explores one African instance of how people live at the juncture of global currents, how they deal with the "beat" of heteroglossia. I focus on the changing figure of the "post-colonial" witch — the witch who trades in commodities and travels by taxi — and I explore his/her characteristic obsessions. How do such figures bespeak late twentieth-century conditions? Why are they increasingly preoccupied with the bodies of the young? Does this bear any relation to what underlies the rising terror, in many Western contexts, of the physical vulnerability of children?
Résumé
Même si notre monde actuel (post-colonial, capitaliste tardif, translocal) semble être affligé de manière exceptionnelle par l’érosion des frontières et par les réalités virtuelles, il est pourtant peuplé d’êtres qui tentent de construire des abris sur ce qu’ils considèrent être un terrain culturel relativement solide. Dans cet article et à partir d’un exemple africain, nous verrons la manière dont les gens vivent au carrefour des questions d’ordre mondial et font face à « l’agitation » provoquée par un univers hétéroglosse. En me penchant particulièrement sur le personnage en pleine évolution du/de la sorcier/ère « post-colonial(e) », sorcier/ère qui joue en bourse et voyage en taxi, j’en explore ses obsessions caractéristiques. Comment de tels personnages témoignent-ils des toutes dernières conditions du vingtième siècle ? Pourquoi sont-ils de plus en plus préoccupés par le corps des jeunes ? Existe-t-il un rapport avec ce qui, dans beaucoup de contextes occidentaux, se cache derrière la terreur croissante liée à la vulnérabilité physique des enfants ?
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