A Review of Traditional Environmental Knowledge: An Interdisciplinary Canadian Perspective

Abstract

Over the past fifteen years there has been increasing interest in the nature and application of Traditional Environmental Knowledge (TEK) in Canada. This lias coincided with the settlement of land claims, the emergence of comanagement regimes, and the ascendancy of First Nation power and influence in formal decision making processes. Discourses on actual and potential applications of TEK in land and resource management are the focus of this paper. TEK is the outcome of complex interactions between a culture and the natural environment. Although there are different cosmologies and adaptations, common themes emerge in the way knowledge is acquired and communicated. There is also a great deal of value in its application. However, a number of issues remain to be resolved such as the compatibility between Western scientific knowledge and TEK, and the acquisition and application of TEK by "outsiders." As knowledge is taken from its immediate context it is "abstracted" to conform with the needs of the user and to the scale at which it is being applied. Two subsequent issues emerge. First, TEK is transformed as it is removed from its original context, and second, it may be co-opted in the name of resource and land management decisions that do not necessarily serve First Nations’ interests.

Résumé

Au cours des quinze dernières années, il y a eu un intérêt croissant envers les « Connaissances traditionnelles de l’environnement » (Traditional Environmental Knowledge ou TEK) et l’usage qui en est fait. Cette augmentation coïncide avec le règlement de revendications territoriales, l’émergence des régimes de co-gestion, et l’ascendance du pouvoir et de l’influence des premières nations lors des prises de décisions. Cet article étudie les discours portant sur l’application actuelle et potentielle du TEK. TEK est le résultat d’interactions complexes entre une culture et l’environnement naturel. Bien qu’il existe des cosmologies et utilisations différentes, certains thèmes communs, portant sur l’acquisition et la transmission de la connaissance, émergent. L’application de cette connaissance est bénéfique. Cependant, il reste a résoudre certains problèmes tels la compatibilité entre le savoir scientifique occidental et le TEK ainsi que l’acquisition et l’application du TEK par des « étrangers ». Quand les connaissances sont extirpées de leur contexte immédiat, elles sont transformées pour convenir à l’utilisateur et à l’échelle à laquelle elles sont utilisées. Deux problèmes surviennent : en premier lieu, le TEK subit des changements en étant pris hors son contexte original ; en deuxième lieu, il peut être « arraisonné » lors de la prise de décisions sur la gestion des ressources et des terres d’une manière qui ne sert pas automatiquement les intérêts des peuples des premières nations.