Abstracts
Abstract
This paper looks at the meanings, values, and idioms associated with work for members of Japanese permanent employment jobs in a sector of society where this has not previously been well explored - large-retailing organizations. It discusses the boundary markers that distinguish members from outsiders and marginals, and explains the ambiguous identities of part-timers and "helper clerks." The initial year in a Japanese permanent employment job is presented as an intense training period and also a liminal period involving the creation of new social persona and their aggregation into corporate work communities. The paper shows how new department store employees are socialized through training programs, company retreats, and other practices, then discusses the ongoing channeling of employee identities into structured networks of senpai-khai (senior-junior) and entry-year cohort relationships. It also discusses cases of "individualists" who do not fit easily into the company as community ideology. Based on research conducted from the mid-1980s to early 1990s, the paper provides a comparative update to earlier ethnographies of Japanese work in the permanent employment System.
Résumé
Cet article examine les significations, valeurs et idiomes associés au travail par les employés des compagnies japonaises, dans un secteur social peu étudié jusqu’à maintenant: celui des grandes entreprises de vente au détail. On étudie les marqueurs qui distinguent les « membres » des étrangers et des marginaux, et on explique l’ambiguité identitaire des employés à temps-partiel et temporaires. La première année de travail permanent dans une compagnie japonaise est pour tout employé, une période intense de formation, qui se vit comme une période liminale au cours de laquelle de nouvelles « persona » sociales sont créées et intégrées dans la communauté de travail. Cet article montre comment les nouveaux employés de grands magasins s’intégrent à la compagnie par le biais de programmes de formation, de « retraites » organisées par la compagnie et par d’autres pratiques. Il montre ensuite comment l’insertion dans les réseaux structurés de senpaikhai (senior-junior) et les relations entre employés qui ont pris du service ensemble, moulent l’identité de l’employé. L’article présente également les cas d’« individualistes » qui n’acceptent pas l’idée de la compagnie comme communauté. Basé sur une recherche en entreprise effectuée entre le milieu des années 80 et le début des années 90, cette analyse offre une mise-à-jour des travaux ethnographiques antérieurs touchant au système d’emploi permanent japonais.