Abstracts
Abstract
Feminist research on gender relations in fishing communities has established that through a narrowing of focus upon maritime pursuits, the coast is masculinized and men’s lives are privileged over women’s. The invisibility of women’s labour in coastal communities becomes particularly acute in situations where the labour is performed somewhere else, as is the case here. This comparison of gendered work practices and ideologies in some Philippines coastal households reveals that women’s work is crucial to the reproduction of fisheries sectors. But more than this, most coastal households are not sustained primarily through the fishery, nor through the labour of a male breadwinner. Nonetheless, local gender ideologies overstate men’s contributions to livelihood and understate the economic and social significance of women’s work: productive and reproductive; local and extra-local. Increasingly, the exporting of women’s labour "in service" is both a means of household livelihood and ironically, a strategy for servicing the national debt. Gendered class and cultural affinities are now articulated through transnational social fields creating new forms of consciousness and possibilities for political expression.
Résumé
Par l’attention qu’elle porte aux activités de pêche, la recherche féministe sur les relations de genre dans des communautés maritimes soutient que la côte est « masculinisée » et que la vie des hommes est priviligiée par rapport à celle des femmes. Comme je le montre ici, le travail des femmes dans les communautés maritimes a un caractère invisible qui augmente encore plus lorsque le travail a lieu en dehors de la communauté. La comparaison des pratiques et idéologies liées au genre trouvées dans quelques maisonnées côtières des Philippines démontre que le travail des femmes est nécessaire à la reproduction des secteurs de la pêche. De plus, la plupart des maisonnées côtières ne dépendent principalement ni de la pêche, ni du travail des hommes en général. Malgré cela, les idéologies locales surestiment les contributions masculines et sous-estiment l’importance économique et sociale du travail féminin de production et de reproduction, dans la communauté et à l’extérieur. De plus en plus, l’exportation du travail féminin, surtout dans le secteur des services, est à la fois une source de revenu pour la maisonnée et une stratégie pour le règlement de la dette nationale. Les affinités culturelles et de classe qui s’expriment selon le genre s’articulent maintenant autour de relations transnationales et créent ainsi de nouvelles formes de conscience et d’expression politique.
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