Abstracts
Abstract
In what ways can spirit possession among the Malagasy speakers of Mayotte (Comoro Islands, East Africa) be said to be a creative performance? Situating trance episodes in the broader life context of the performer enables us to see that style is in large part a product of frame management. A good performer provides a clear and resonant articulation of her identities as character, medium, and person. Such an articulation is examined at two problematic moments—the closing of a possession ceremony and the closing of a career in old age. The focus on exits marks a departure from the epidemiological slant characteristic of much of the literature and provides a novel way of dealing with trance practice in a non-deterministic framework.
Résumé
Dans quel sens peut-on dire que la possession chez les Malgachophones de Mayotte (Iles Comores, Afrique orientale) soit une performance créatrice? Le fait de situer les épisodes de transe dans le contexte élargi de la vie de l’exécutant nous permet de voir que le style est en grande partie le produit de son encadrement. Une bonne exécutante fournit une articulation claire et sonore de ses identités de caractère, de médium, et de personne. Une telle articulation est examinée dans le contexte de deux moments problématiques — à la clôture d’une cérémonie de possession et à la fin d’une carrière. L’accent qui est mis sur les issues des cérémonies constitue une démarcation par rapport au biais épidémiologique qui caractérise une grande partie de la littérature et offre un moyen nouveau de traiter de la pratique de la transe dans un cadre non-déterministe.