Abstracts
Résumé
Cet article est un essai d’interprétation du parcours identitaire que certains membres de la communauté italienne de Montréal ont expérimenté en tant que parents et enfants dans le second après-guerre. L’auteur propose un détour, passant par le projet migratoire des parents, ses modifications et les liens qu’il entretient avec les migrations du début du siècle, afin de faire ressortir comment l’expérience ethnique dans la société d’arrivée peut être façonnée par les aspirations à l’origine de la traversée de l’océan. La migration s’avère être ainsi un phénomène complexe et contradictoire qui englobe celui de l’ethnicité et qui conditionne les rapports qui nouent et opposent à la fois l’identité nationale et l’identité locale.
Abstract
This paper attempts to interpret the research of identity experienced by some members of the Italian community of Montreal, defined as parents and children of the post World War II period. The author proposes a detour, going through the migration project of the parents, its modifications and the links it shows with the migrations of the beginning of the century, in order to show how the ethnic experience in the receiving society can be shaped by the aspirations responsible for the crossing of the ocean. Migrations thus looks as a complex and contradictory phenomenon which includes that of ethnicity and which conditions the relations that tie and oppose both national identity and local identity.