Abstracts
Abstract
The significance of microbes in relation to a queer perspective on being is central to my thought process around this work. They/Them/Their was titled in reference to my gender pronouns and also to the multitude of microbes we coexist with. When framing the human in relation to prokaryotes (bacteria), we learn that they outnumber us in our own bodies as well as in the population on Earth, not just in numbers of individuals, but in total biomass as well. Microbes reproduce in myriad ways and cannot be defined by gender. If microbes are without gender and they make up at least half of our human selves, then are we are all pluralities? Are we are all they, them, and their?
Résumé
L’importance des microbes en relation avec une vision nonhétéronormative de la vie est au centre des réflexions qui ont inspiré mon travail. Ils, eux, leur (sans connotation genrée), c’est ainsi que s’intitule mon article qui fait référence aux pronoms qui identifient mon sexe, et aussi à la multitude de microbes avec lesquels nous coexistons. Lorsqu’on positionne l’être humain par rapport aux cellules procaryotes (des bactéries), on se rend compte que les procaryotes sont plus nombreux que toutes les autres cellules de notre corps, et même que toute la population de la planète, non seulement en termes d’habitants, mais aussi en termes de biomasse totale. Les microbes se reproduisent de multiples façons et ne peuvent être définis de manière genrée. Par conséquent, puisque les microbes sont asexués et qu’ils comptent pour au moins la moitié de notre corps, sommes-nous dès lors des êtres pluralistes? Sommes-nous tous ils, eux, et leur?