Abstracts
Abstract
Two bodies of secondary literature — literary criticism about the appeal of imagined food and food studies analyses of breakfast — identify the potential of this morning meal to establish an aspirational standard. For literary critics, this aspirational standard involves the norms and conventions of the narrative world being staged, which will inevitably come under pressure as the narrative develops. For food writers, this aspirational standard involves nutritional value.
Drawing from specific examples in Canadian literature, we argue that it is precisely this aspect of breakfast — as benchmark or standard of measurement — that makes it such a fruitful meal in the writer's narrative toolbox. Literary breakfasts either embody tension and conflict, or set up and therefore contain the germs of tension and conflict that will drive the plot.
Résumé
Deux corpus documentaires – l’un constitué d’analyses littéraires sur l’intérêt d’imaginaires alimentaires et l’autre d’analyses en études alimentaires ayant pour objet le petit déjeuner – suggèrent que ce rituel matinal pourrait signifier un objectif souhaitable. Pour les critiques littéraires, cet objectif recense les normes et les conventions de l’univers narratif mis en scène qui évoluera au cours du récit. Pour les écrivains intéressés par l’objet alimentaire, l’objectif serait la valeur nutritionnelle.
Les auteurs se servent d’exemples issus de la littérature canadienne afin d’argumenter que le petit déjeuner – comme norme de référence ou comme mesure – est un outil narratif riche et porteur de sens. Les déjeuners « littéraires » symbolisent la tension ou le conflit ou amorcent l’intrigue du récit.