Canadian Social Work Review
Revue canadienne de service social
Volume 39, Number 1, 2022
Table of contents (10 articles)
Articles
-
FACTEURS ASSOCIÉS À LA SÉCURITÉ ET À LA REPRISE DU POUVOIR DES FEMMES RECEVANT DES SERVICES D’AIDE EN MATIÈRE DE VIOLENCE CONJUGALE : UNE REVUE NARRATIVE DE LA LITTÉRATURE
Isabelle Côté and Stéphanie Louis Jean Esprival
pp. 5–26
AbstractFR:
Cet article présente les résultats d’une revue narrative de la littérature, dont l’objectif est de cibler les principaux facteurs associés à la sécurité et à la reprise du pouvoir des femmes recevant des services en matière de violence conjugale. S’appuyant sur un total de 32 articles publiés entre 2014 et 2019, il propose que cinq facteurs influencent positivement ou négativement la sécurité et la reprise du pouvoir de ces femmes : (1) les ressources internes, (2) la qualité et l’accessibilité des ressources et services offerts dans la communauté, (3) le réseau de soutien social, (4) la situation financière, ainsi que (5) le séjour en maison d’hébergement et les services reçus de la part de ressources spécialisées en matière de violence conjugale. Malgré certaines limites qui sont abordées dans l’article, cette revue narrative permet de mettre en lumière des pistes intéressantes pour la recherche et les pratiques d’intervention auprès des femmes victimes de violence conjugale.
EN:
This article presents the results of a narrative literature review, which aims to identify the main factors associated with the safety and empowerment of women receiving domestic violence services. Based on a total of 32 articles published between 2014 and 2019, it proposes that five factors positively or negatively influence the safety and empowerment of these women: (1) internal resources, (2) the quality and accessibility of resources and services offered in the community, (3) their social support network, (4) their financial situation, as well as (5) having stayed in a shelter and the services received from specialized domestic violence services. Despite certain limitations that are discussed in the article, this narrative review allows us to highlight interesting avenues for research and intervention practices with women who are victims of domestic violence.
-
PANDEMIC: ADJUSTING SOCIAL WORK PRACTIUM. AN ISOLATED INDICENT OR AN ENTRY TO A LARGER DISCUSSION?
Peter Choate, Christina Tortorelli and Gina Adams
pp. 27–43
AbstractEN:
On March 13, 2020, Mount Royal University responded to the pandemic declaration of the World Health Organization (WHO) and local health directives by stopping all face-to-face learning, including practicums. This sudden cessation was done for reasons of safety and liability. Rapid shifts were required, presenting functional, ethical, and privacy challenges for students and faculty who recognized that practicums are vital for social work students preparing to enter practice. Using a theoretical framework of compounding complexity, the paper considers eight key learnings from the authors’ experiences managing a social work practicum program, contemplating implications for current and future crisis-oriented fieldwork. This paper goes further to challenge a re-evaluation of social work as a result of the pandemic, social movements including the Black Lives Matter movement, as well as the changing socio-economic factors that influence service users’ lives. These conversations have emerged within the pandemic context and afford a moment to reflect on the place and role of social work.
FR:
Le 13 mars 2020, Mount Royal University a répondu à la declaration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet de la pandémie et aux directives sanitaires locales en arrêtant tout apprentissage en présentiel, dont les stages de formation pratique. Cet arrêt brutal a été fait pour des raisons de sécuritié et de responsabilité. Reconnaissant que les stages sont essentiels pour les étudiant.e.s en travail social se préparant à exercer la profession, des changements rapides ont été nécessaires, présentant des défis fonctionnels, éhiques et de confidentialité pour les étudiant.e.s et les professeur.e.s. À l’aide d’un cadre théorique de complexité croissante, l’article examine huit enseignements clés tirés des experiences des auteur.e.s dans la gestion d’un programme de stage en travail social, et envisage les implications actuelles et futures pour les stages en contexte de crise. Cet article va plus loin en questionnant et demandant une redéfinition du travail social en réponse à la pandémie, les mouvement sociaux dont Black Lives Matter, ainsi que de l’évolution des facteurs socioéconomiques qui influencent la vie des usagers.ères. Ces conversations ont émergé dans le contexte de la pandémie et offrent un moment de réflexion sur la place et le rôle du travail social.
-
L’ORGANISATION COMMUNAUTAIRE AU QUÉBEC : QUELQUES ZONES D’OMBRE DANS L’ÉTAT DES CONNAISSANCES
Annabelle Berthiaume, Jean-Vincent Bergeron-Gaudin and Louis Gaudreau
pp. 45–61
AbstractFR:
Le travail social a été un lieu central de débats et d’échanges sur l’organisation communautaire au Québec, en étant à l’origine des principales synthèses sur la pratique. Dans le contexte où une grande partie des écrits francophones remontent aux années 1990 et 2000, cet article propose des pistes de réflexion pour contribuer à l’actualisation des connaissances dans ce domaine. À partir d’une recension des écrits, trois zones d’ombre dans l’état des connaissances sont explorées : (1) la place du conflit comme grille d’analyse et outil d’intervention; (2) la prise en compte des rapports de pouvoir qui traversent les communautés; et (3) la mise en débat et la problématisation des termes employés pour définir la pratique. Dans l’ensemble, les constats soulevés invitent à approfondir la réflexion sur les orientations politiques de l’organisation communautaire et sur le projet de transformation sociale qu’elle porte.
EN:
Social work has been a central field for debate and discussion on community organizing in Quebec; it is where community organizing practices have originally been documented. This article contributes to existing literature on community organizing in Quebec, as most French language writings on this practice date back to the 1990s and 2000s. This literature review allows for the exploration of three “blind spots” on community organizing: (1) the role of conflict as a tool for analysis and community organizing practices; (2) the role of power relations in this field; and (3) discussion and debate on theoretical concepts used to define the practice. Overall, observations address the need for further inquiry on the political orientations of community organizing in Quebec and on social transformations associated with this practice.
-
I FELT GUILTY [THAT] I DIDN’T DO ENOUGH. ORGANIZATIONAL AND POLICY RESPONSES EXACERBATED FRONTLINE SOCIAL WORKER DISTRESS
Katja Teixeira, Christina Opolko and Tamara Sussman
pp. 63–80
AbstractEN:
This study explores urban social workers’ experiences working the front lines during COVID-19’s first wave. It aims to uncover social workers’ shifts in roles and responsibilities across the health and social service network, to illuminate how these shifts impacted them, and ultimately to derive meaning from these experiences to inform future directions for the profession. Eight social workers from a range of contexts were interviewed. Our analyses revealed that, while all participants described some negatives of front-line pandemic work, the frequency and intensity of these moments were exacerbated by organizational and policy responses. When social workers were expected to work outside of their scope of practice, when their skills were overlooked or underutilized, and when their organizational contexts focused on individual distress rather than collective support, they reported intensified periods of distress. If we hope to retain the health and wellbeing of our workforce and preserve the value of the profession, systemic preventative responses must take priority. Building opportunities for collective on-going peer support and debriefing, leveraging the expertise of social workers to address psychosocial issues, and including the voices of front-line workers in the development of solutions to pandemic-related hardships may help reduce social work distress and improve front-line workers’ responses to social issues.
FR:
Cette étude explore les expériences des travailleuses sociales et des travailleurs sociaux de première ligne en milieu urbain durant la première vague de COVID-19. Elle vise à mettre en lumière les changements de rôles et de responsabilités dans le réseau de la santé et des services sociaux, afin de montrer comment ces changements les ont affectés et prendre en compte ces expériences pour les orientations futures de la profession. Huit travailleuses sociales et travailleurs sociaux de différents milieux ont été interviewés. Nos analyses suggèrent que bien que tous les participants aient vécu des expériences négatives dans le cadre du travail de première ligne durant la pandémie, la fréquence et l’intensité de ces expériences ont été exacerbées par les politiques et le contexte organisationnel. Les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux ont signalé des périodes de détresse plus importantes lorsqu’ils devaient oeuvrer en dehors de leur champ de pratique, que leurs compétences n’étaient pas prises en compte ou qu’elles étaient sous-utilisées et que les contextes organisationnels priorisaient la détresse individuelle plutôt que le soutien collectif. Si nous voulons maintenir la santé et le bien-être de nos travailleuses et travailleurs, et préserver la valeur de notre profession, il importe d’interventir de manière systémique et préventive. Des strategies telles que le soutien collectif par les pairs, le debriefing, la mobilisation de l’expertise des travailleuses sociales et des travailleurs sociaux pour intervenir au plan psychosocial, et l’inclusion des voix des travailleuses et travailleurs de première ligne dans le développement de solutions pour répondre aux difficultés reliées à la pandémie pourraient aider à réduire la détresse et améliorer leur réponse aux problèmes sociaux.
-
MOTIVATION ASSOCIÉE AU PROCESSUS DE RACCROCHAGE SCOLAIRE DE JEUNES FRÉQUENTANT UN ORGANISME COMMUNAUTAIRE
Camille Jutras-Dupont, Annie Dubeau, Danielle Desmarais, Maryvonne Merri and Dominique Eybalin
pp. 81–99
AbstractFR:
Revenir à l’école après avoir décroché constitue un projet laborieux, notamment parce que plusieurs jeunes réintégrant le milieu de l’éducation formelle le quittent à nouveau (Marcotte et coll., 2011). Afin de mieux comprendre les enjeux motivationnels auxquels les jeunes raccrocheurs font face, notre étude s’est intéressée au projet scolaire de 28 jeunes adultes Montréalais en recourant au modèle attentes-valeur (Eccles et Wigfield, 2002). Les discours de ces jeunes font d’abord ressortir l’importance d’avoir un projet scolaire bien défini. Sur le plan de leurs attentes de succès, nous constatons que les jeunes qui identifient des moyens leur permettant de réaliser leur projet scolaire sont plus confiants. Ces éléments suggèrent qu’un accompagnement permettant de préciser son projet scolaire et d’identifier des moyens permettant sa réalisation serait bénéfique. Sur le plan de la valeur accordée au projet scolaire, le désir d’améliorer ses conditions de vie et l’importance d’obtenir un premier diplôme influencent positivement la motivation des jeunes rencontrés alors que le manque de soutien financier et familial contribue à miner celle-ci. Ce faisant, pour contrecarrer ces éléments négatifs un accompagnement visant à accroitre l’autonomie financière du jeune et son émancipation sociale est à préconiser.
EN:
Returning to school after dropping out is a laborious project; many young adults re-entering formal education leave it again (Marcotte et al., 2011). In order to better understand the motivational issues they face, our research uses the expectancy-value model (Eccles and Wigfield, 2002) to investigate the school project of 28 young adults from Montréal. The life histories of these young adults first highlight the importance of having a well-defined school project. In terms of their expectancy of success, we find that young adults who identify ways to achieve their school project are more confident. These elements support the importance of helping young adults define their school project and identify ways of achieving it. In terms of the value given to the school project, the desire to improve one’s living conditions and the importance of obtaining a first diploma positively influenced the motivation of the young adults who participated in this study, while the lack of financial and family support counterbalanced this. These elements underline the importance of providing support that increases the financial autonomy of young adults who return to formal education, as well as their social emancipation.
-
RETHINKING REGULATION: INCLUSIONS, EXCLUSIONS AND STRUGGLES
Donna Baines, Natalie Clark and Jeane Riley
pp. 101–123
AbstractEN:
A recent government report in British Columbia on anti-Indigenous racism in health care calls into question the claim that regulating health care professionals protects the public and ensures a high standard of professional, ethical care. Licensure and regulation have long been debated in social work with strong advocates on each side. The first section of this article revisits the historical and contemporary pro-registration and pro-inclusion arguments. Drawing on publicly available documents central to licensure and regulation in BC, the article then draws on two policy analysis frameworks, namely Indigenous Intersectional-Based Policy Analysis and Bacchi’s framework to explore “what is the problem represented to be” and who is positioned as problematic and erased or delegitimized within these processes. The analysis shows that the regulation debate is a series of practices of power that frame which issues will be “raised and which will not be discussed” such as “harm” and “protection”, while simultaneously eclipsing Indigenous and other non-dominant cultural perspectives and concerns. Our analysis further suggests that mandatory registration constructs the problems facing social workers in depoliticized and narrow ways that do not extend social justice, reconciliation, or decolonization, and require a serious rethink at this moment of change and challenge.
FR:
Un récent rapport du gouvernement de la Colombie-Britannique sur le racisme envers les Autochtones dans les soins de santé remet en question l’affirmation suggérant que la réglementation des professionnels de la santé protège le public et qu’elle garantisse des soins de grande qualité, professionnels et éthiques. Le permis d’exercer et la réglementation font depuis longtemps l’objet d’un débat dans le domaine du travail social, avec d’ardents défenseurs de chaque côté de celui-ci. La première section de cet article revient sur les arguments historiques et contemporains à ce sujet, dont ceux en faveur de la règlementation et ceux favorisant l’inclusion. L’article s’appuie sur des documents accessibles au public et essentiels aux questions liées au permis d’exercer et à la réglementation en Colombie-Britannique et sur deux cadres d’analyse des politiques sociales, à savoir l’analyse politique intersectionnelle autochtone (Intersectional Indigenous Policy Analysis) et le cadre d’analyse de Bacchi, pour explorer ce « qui est défini comme étant le problème » dans ce débat, et qui ces processus effacent, délégitimisent ou positionnent comme étant problématique. L’analyse montre que le débat sur la réglementation est une série de pratiques de pouvoir qui guident les questions qui seront « soulevées et celles qui seront ignorées, » dont les notions de « préjudice » et de « protection, » tout en éclipsant simultanément les perspectives et les préoccupations des Autochtones et des autres cultures non dominantes. Notre analyse suggère en outre que l’inscription obligatoire contribue à la construction des problèmes auxquels sont confrontés les travailleuses sociales et les travailleurs sociaux de manière dépolitisée et étroite. De plus, celle-ci ne favorise pas la justice sociale, la réconciliation ou la décolonisation, et nécessite une sérieuse remise en question, particulièrement en cette période de changement et de défi.
-
ATTENTES ET BESOINS EXPRIMÉS PAR LES FAMILLES EN QUÊTE D’ACCÈS AUX SERVICES D’INTERVENTION COMPORTEMENTALE INTENSIVE (ICI) ET INÉGALITÉS SOCIALES DE SANTÉ AU QUÉBEC
Patrick Luyindula and Catherine des Rivières-Pigeon
pp. 125–152
AbstractFR:
Au Québec, on observe une hausse de la prévalence du trouble du spectre de l’autisme (TSA) et des ressources limitées; ainsi, malgré de nombreux demandeurs de services, seules certaines personnes y ont accès. Dans ce contexte, la présente étude vise à connaitre la nature et distribution des attentes et besoins exprimés par les familles d’enfants ayant un TSA, et le lien de ceux-ci avec l’accès à des services d’intervention comportementale intensive (ICI). Une analyse thématique inductive des déclarations dans le formulaire de demande de service de 352 parents au sujet de leurs attentes et besoins spécifiques a été faite. Les trois thèmes (besoins et attentes) émergeant de cette analyse sont : obtenir des activités de stimulation pour l’enfant, préparer l’insertion sociale et scolaire de celui-ci et obtenir de l’aide pour améliorer la situation familiale. Les familles n’ayant pas de revenu d’emploi, et celles dont la langue d’usage des parents n’est pas le français, sont plus nombreuses à évoquer des préoccupations sur la situation familiale, alors que les familles ayant un revenu d’emploi se préoccupent davantage de l’insertion sociale et scolaire de leur enfant, et celles dont la langue d’usage est le français recherchent les activités de stimulation pour celui-ci. Les implications de ces résultats quant aux enjeux des inégalités sociales de santé seront discutées.
EN:
In Quebec, the prevalence of Autism Spectrum Disorder (ASD) is increasing and resources are limited; thus, although there are many requests for services, only some people have access to them. In this context, the present study aims to understand the nature and distribution of expectations and needs expressed by families of children with ASD, and how these relate to access to intensive behavioural intervention (IBI) services. An inductive thematic analysis of 352 parents’ service request form statements about their specific needs and expectations was conducted. The three themes (needs and expectations) that emerged from this analysis were: obtaining stimulating activities for the child, preparing for the child’s social and school integration, and obtaining help to improve the family situation. Families with no employment income and those in which parents’ language is not French are more likely to mention concerns about the family situation, while families with employment income are more concerned about their child’s social and educational integration, and those whose language is French are seeking stimulation activities for their child. The implications of these results for social inequalities in health will be discussed.
Student Competition / Concours étudiant
-
LA THÉORIE COMPOSITE DE LA RÉSILIENCE : IMPLICATIONS POUR LA RECHERCHE ET LA PRATIQUE
André Sansoucy
pp. 153–176
AbstractFR:
Les études sur la résilience cherchent surtout à déterminer comment et pourquoi, face à un même facteur de stress environnemental, certaines personnes restent en bonne santé, mais d’autres non. Présentement, il n’y a pas de consensus sur la conceptualisation de la résilience. En raison de cette difficulté, il n’y a pas de réponse précise pour expliquer comment améliorer la résilience d’un individu ou d’une collectivité. Bref, il importe de se questionner sur la validité de la résilience comme concept. Ayant privilégié la théorisation enracinée classique de Glaser et Strauss (1967) comme méthodologie, l’objectif de cette recherche était d’établir des pistes théoriques permettant une lecture cohérente des diverses recherches antérieures sur la résilience et de fournir un encadrement pour les recherches et les interventions à venir. La résilience se résume à un terme représentant les discours sur six construits qui sont interconnectés mais distincts : la vulnérabilité, les facteurs de protection, les stratégies de coping, l’adaptabilité, la sensibilité, et la récupération. Au sein de leurs contextes politiques et culturels, ces construits rendent plus claires les pistes d’actions pour intervenir sur la santé, la sécurité et le fonctionnement d’une population.
EN:
Resilience studies focus on how and why, in the face of the same environmental stressor, some people remain healthy while others do not. Currently, there is no consensus on the conceptualization of resilience. Given this issue, there is no clear answer as to how to improve the resilience of an individual or a community. In short, it is important to question resilience as a concept. This paper uses Glaser and Strauss’ (1967) Classical Grounded Theory as a methodology and its goal was to establish a theory allowing for a coherent reading of the diverse body of research on the topic of resilience and to provide a framework for future research and interventions. In the end, resilience is merely a term representing the discourses of six constructs that are interconnected but distinct: vulnerability, protective factors, coping strategies, adaptability, sensitivity, and recovery. Within their political and cultural contexts, these constructs make clearer the courses of action for intervening in area of health, safety and functioning of a population.
Book Reviews / Recensions de publication
-
Co-construire l’autodétermination au quotidien. Vers un partenariat entre professionnel-le-s et personnes avec une déficience intellectuelle. Annick Cudré-Mauroux, Geneviève Pérart et Carla Vaucher. Editions IES, 2020, 176 pages
-
Under-Served: Health Determinants of Indigenous, Inner-City, and Migrant Populations in Canada. Akshaya Neil Arya, A. N., & Thomas Piggott (Editors). Canadian Scholars, 2018, 424 pages