Abstracts
Résumé
Cet essai offre un compte rendu de l’histoire du féminisme et de son statut actuel au sein de la sociologie canadienne. Comme ce fut le cas ailleurs, les militantes féministes de la deuxième vague insistèrent sur la nécessité de leur faire une place dans les départements de sociologie à travers le pays; elles insistèrent aussi pour qu’une place soit faite à leur perspective. À la fin des années 1970, la plupart des départements donnaient des cours sur les « rôles sexuels » ou sur la « sociologie des femme », la plupart d’entre eux enseignés par des chargés de cours, dont plusieurs étudiants au doctorat. Pendant les années 1980, plusieurs professeures féministes ayant obtenu la permanence, elles commencèrent à offrir une éventail de cours définis selon cette perspective. Le second défi des départements est venu des féministes antiracistes, lesquelles commencèrent à offrir des cours sur la race, l’ethnicité et le genre, rassemblant ce faisant des champs qui avaient été considérés jusque-là distincts. Le thème le plus important de cet essai veut que toutes ces nouvelles perspectives ont trouvé une place à l’université grâce à l’action de militants oeuvrant dans des mouvements sociaux et que, après une période initiale de résistance, ces perspectives sont maintenant devenues des composantes communes du programme universitaire.
Abstract
This paper provides an account of feminism's development and current status within Canadian sociology. As elsewhere, second-wave feminist activists insisted upon their inclusion and the inclusion of their new perspectives within departments across the country. By the late 1970s, most departments offered courses in sex roles or «sociology of women», most of them taught by temporary instructors, many of then doctoral candidates. During the 1980s many feminists obtained tenure, and began offering an array of courses. The second challenge to departments came from anti-racist feminists who began offering courses in race, ethnicity and gender, hence bringing together areas that had been treated as discrete. The most important theme of the article is that all these new perspectives were brought to the academy from activists in social movements where after initial periods of resistance, they became part of the regular curricula.
Resumen
Este ensayo ofrece un informe sobre la historia del feminismo y de su estatus actual en el seno de la sociología canadiense. Como ha sido el caso en otras partes, las militantes feministas de la segunda ola insistieron sobre la necesidad de hacerles un lugar en los departamentos de sociología a través del país; ellas también insistieron en conseguir un lugar destinado a su perspectiva. A fines de los años 1970, la mayor parte de los departamentos daban cursos sobre los «roles sexuales» o sobre la «sociología de la mujer», la mayor parte de ellos enseñados por encargados de curso, casi todos estudiantes de doctorado. Durante los años 1980, muchas profesoras feministas que habían obtenido la permanencia, comenzaron a ofrecer un abanico de cursos definidos según esa perspectiva. El segundo desafío de tales departamentos vino de las feministas anti-racistas, las cuales comenzaron a ofrecer cursos sobre la raza, la etnicidad y el género, reuniendo de ésta manera campos que hasta entonces habían sido considerados distintos. El tema mas importante de éste ensayo, pretende que todas esas nuevas perspectivas han encontrado un lugar en la universidad gracias a la acción de militantes que participaban en los movimientos sociales y que, después de un periodo inicial de resistencia, esas perspectivas, constituyen actualmente los componentes comunes del programa universitario.
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