Abstracts
Résumé
Les acteurs urbains sont généralement en mouvement et cessent de l'être seulement lorsque leurs activités exigent d'eux qu'ils demeurent stationnaires pour un intervalle de temps limité. Leurs parcours, composé de sommets (destinations) reliés entre eux par des chemins, forme un circuit, chaque trajectoire ramenant le plus souvent la personne qui se déplace à son point d'origine. Nous analysons la distribution des probabilités individuelles de victimisation personnelle associées aux diverses destinations qui définissent ce parcours (lieux de magasinage, de loisir, de vie domestique et de travail) et ses lieux intercalaires de transit (« la rue », le métro et les autobus). Cette analyse, basée sur les délits rapportés à la police à Montréal en 1995, prend en considération la distribution de la densité, variable selon les sites urbains, des occasions de contacts interpersonnels et propose une évaluation des risques individuels de victimisation auxquels sont exposés les usagers du métro.
Abstract
Origin and destination surveys capture the daily and nightly flows and destinations of work, leisure, shopping and school trips. They provide a basic mobility grid on which to locate crime occurences (reported to the police). In this paper intra-urban trips are assigned various destination points (work, leisure, home, shopping) and paths (streets, metro and bus stations). Place and path-specific rates of personal victimization are then computed on the basis of time spent in such locations and daily prevalence of individuals converging towards them. The paper assumes that the likelihood of being victimized is a multiplicative function of the density of interpersonal contact opportunties. Our main focus is to assess the extent to which actual rates of personal victimization in the metro stations are higher (or lower as, in fact, the findings indicate) than could be expected.
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