Abstracts
RÉSUMÉ
Selon le recensement de 1986, l'anglais maintient sa place comme première langue d'assimilation des Montréalais d'une autre langue que l'anglais ou le français. Cette constance recouvre toutefois des mouvements divergents. Si les allophones nés à Montréal s'anglicisent nettement plus qu'en 1971, le français progresse d'autant parmi les immigrés : il y a cependant un léger regain de l'anglais chez les derniers arrivés. Le progrès de la francisation paraît lié surtout au développement de l'immigration créole, espagnole, arabe et vietnamienne. La scolarisation en français semble aussi orienter assez fermement les enfants des nouveaux immigrants vers la francisation. Depuis la conjoncture socio-politique de 1976-1980, particulièrement favorable au français, le regain de l'anglais paraît traduire le retour à un certain Québec bilingue. L'attrait de l'anglais semble également s'accroître avec la durée de séjour à Montréal.
SUMMARY
The 1986 census shows that Montrealers whose mother tongue is neither English nor French assimilate to English rather than French at the same rate as before. However, divergent trends underlie this overall stability. While the Montreal-bom prefer English even more massively than in 1971, French has progressed just as markedly among immigrants, though there is a visible return to English among the latest arrivals. Assimilation to French seems mainly related to the development of Spanish-, Arab-, Creole-, and Vietnamese-speaking immigration. Compulsory education in French schools also appears to steer children of recent immigrants fairly firmly towards French. Subsequent to socio-political conditions particularly favourable to French between 1976 and 1980, the comeback of English appears to reflect Quebec's return to a sort of English-French bilingualism. Preference for English also seems to increase with length of stay in Montreal.
RESUMEN
El censo de 1986 demuestra que los Montrealanses cuyo idioma materno no es el inglés ni el francés tienden a asimilarse mas al inglés. Sin embargo, hay movimientos divergentes. Mientras que los alófonos nacidos en Montreal prefieren hoy en dia el inglés con respecto a 1971, el avance del francés se mantiene al mismo ritmo entre los inmigrantes, aunque se nota un ligero aumento del inglés entre los mâs recientemente llegados. El progreso del idioma francés parece estar relacionado sobre todo al desarrollo de la inmigraciôn criolla, espanola, arabe y vietnamita. La escolarizaciôn en francés parece asimismo dirigir con bastante ftrmeza a los hijos de nuevos inmigrantes hacia el francês. Después de la coyuntura sociopolitica de 1976-1980, que favorizô particularmente al francés, el avance del inglés parece rejlejar un cierto regreso a un Québec bilingue. La atraccion hacia el inglés parece incrementarse también cuanto mâs larga es la duraciôn de la estancia en Montreal.
Download the article in PDF to read it.
Download