Abstracts
RÉSUMÉ
Nous avons examiné la mortalité par lieu de résidence dans la région de Montréal durant la période 1975-1977. Selon nos résultats, l’écart en espérance de vie entre les quartiers aisés de proche banlieue et les quartiers pauvres du centre, se chiffre à plus de neuf ans (moyenne des deux sexes à la naissance). Par rapport aux cinq grandes zones de résidence que nous avons établies pour fins d’analyse, on remarque que la courbe des espérances de vie suit très fidèlement la courbe des revenus, de scolarité et de professions, tous les trois étant nos meilleurs indices de la classe sociale des résidents. En même temps, on constate une variation géographique de la mortalité en zones concentriques autour du centre, correspondant à la disposition spatiale des classes sociales à Montréal. L’étude examine aussi la mortalité infantile, la surmortalité masculine, les probabilités de survie et l’espérance de vie à 55 ans, de même que les conséquences de l’ensemble de ces disparités sociales de mortalité sur la structure des populations stationnaires.
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