Abstracts
Abstract
In 2017, the Canadian federal government launched the “Pan-Canadian Strategy on Artificial Intelligence,” an ambitious plan to make Canada “a global leader in AI.” As part of this plan, the government sought to stimulate discussion about the ethical and societal implications of AI by sponsoring a series of AI & Society workshops. Hosted by the Canadian Institute for Advanced Research (CIFAR), these workshops brought together academics, engineers, and policymakers to discuss the impact of AI on healthcare, education, the modern workplace, Indigenous communities, and other areas. In its reports, CIFAR describes the AI & Society workshops as inclusive, diverse forums that allow actors from a range of different disciplinary, occupational, and ethnic backgrounds to express their opinions and concerns about AI. This paper investigates whether the AI & Society workshops are truly inclusive, or whether they privilege the voices and perspectives of some actors over others. It will be argued that, by inviting only “experts,” “thought leaders,” and “community leaders” to participate, the workshops systematically exclude laypeople and average consumers of technology. This is highly problematic since average consumers bear many of the social costs of advancements in AI. After critiquing the workshops, the paper proposes ways to amplify the voices of regular users of AI in public and intellectual discourse.
Keywords:
- artificial intelligence,
- public forums,
- participatory democracy,
- deliberative democracy
Résumé
En 2017, le gouvernement fédéral canadien a lancé sa « stratégie pancanadienne en matière d’intelligence artificielle (IA) », un plan ambitieux qui vise à faire du Canada « un chef de file en IA ». Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement a cherché à stimuler la discussion sur les implications éthiques et sociétales de l’IA, en parrainant une série d’ateliers sur le thème IA & société. Organisés par l’Institut canadien de recherche avancée (CIFAR), ces ateliers ont rassemblé des personnes du milieu académique, des ingénieur.e.s ainsi que des décideur.e.s afin de discuter des impacts de l’IA sur la santé, sur l’éducation, sur le monde du travail, sur les communautés autochtones, et sur d’autres milieux. Dans ses rapports, le CIFAR décrit les ateliers IA & Société comme des forums inclusifs et diversifié, qui permettent aux parties prenantes de différentes disciplines, milieux professionnels et origines ethniques d’exprimer leurs opinions et leurs inquiétudes sur l’IA. Cet article vise à vérifier l’inclusivité de ces ateliers, cherchant à savoir si certaines voix ne sont pas privilégiées par rapport à d’autres. Il sera avancé qu’en invitant seulement les “expert.e.s”, les “leaders d’opinion” et les “chef.fe.s de file communautaires » à participer à ces forums, ces derniers excluent systématiquement les profanes et les utilisateur.rice.s commun.e.s de ces technologies. Cela est hautement problématique en ce que ce sont principalement ces dernier.e.s qui ressentent les impacts sociaux de l’IA. Après une critique de ces ateliers, cet article présente des pistes de solution pour amplifier les voix des utilisateur.rice.s commun.e.s au sein des discours publics et intellectuels sur l’IA et ses impacts.
Mots-clés :
- intelligence artificielle,
- forums publics,
- démocratie participative,
- démocratie délibérative
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