Abstracts
Abstract
Background: Although traditional and cultural health practices are widely used in Colombia, physicians are not trained to address intercultural tensions that arise in clinical practice. Cultural safety encourages practitioners to examine how their own culture shapes their clinical practice and to respect their patients’ culture. It requires inviting patients of non-dominant cultures to co-design culturally safe health care. We co-designed a curriculum for cultural safety training of Colombian health professionals.
Methods: A sequential-consensual qualitative study defined the learning objectives of the curriculum. Semi-structured questionnaires and focus groups explored the opinions of traditional medicine users, medical students, and intercultural health experts to inform the content of the curriculum. Deliberative dialogue between key intercultural health experts settled the academic content of the curriculum. A member-checking strategy modified and approved the final version.
Results: Seven traditional medicine users, six medical students, and four intercultural health experts participated in the study. The stakeholders defined five learning objectives: (a) culturally unsafe practices: acknowledge the intercultural tensions and its consequences; (b) cultural awareness: examine their attitudes, beliefs, and values, and how they shape their professional practice; (c) cultural humility: listen and learn from the patients’ traditional practices; (d) cultural competence: describe current pedagogical approaches to address intercultural tensions; and (e) cultural safety: discuss with patients to reach an agreement on their treatment.
Conclusion: This study integrated the perspectives of different stakeholders and proposed new applications of cultural safety that are relevant to other countries. Researchers and educators can use these results to inform future cultural safety initiatives.
Résumé
Contexte : Bien que les pratiques traditionnelles et culturelles en matière de santé soient largement utilisées en Colombie, les médecins ne sont pas formés pour faire face aux tensions interculturelles qui peuvent surgir dans le contexte clinique. La sécurité culturelle encourage les praticiens à s’interroger sur les façons dont leur propre culture influence leur pratique clinique et à respecter la culture de leurs patients. Elle exige qu’ils invitent leurs patients de cultures non dominantes à co-concevoir des soins de santé culturellement sûrs. Nous avons co-conçu un programme de formation en sécurité culturelle pour les professionnels de santé colombiens.
Méthodes : Les objectifs d’apprentissage du programme ont été définis sur la base d’une étude qualitative séquentielle-consensuelle. Par le biais de questionnaires semi-structurés et de groupes de discussion, nous avons exploré les opinions d’utilisateurs de la médecine traditionnelle, d’étudiants en médecine et d’experts en santé interculturelle dans le but de définir le contenu du cursus de façon éclairée. Son contenu académique a été finalisé à la suite d’un dialogue délibératif entre les principaux experts en santé interculturelle. Une vérification par les membres a permis de modifier et d’approuver la version finale.
Résultats : Sept utilisateurs de la médecine traditionnelle, six étudiants en médecine et quatre experts en santé interculturelle ont participé à l’étude. Les parties prenantes ont défini cinq objectifs d’apprentissage : (a) pratiques culturellement non sécuritaires : reconnaître les tensions interculturelles et leurs conséquences; (b) prise de conscience culturelle : examiner leurs attitudes, croyances et valeurs, et la manière dont elles façonnent s pratiques professionnelles; (c) humilité culturelle : écouter et apprendre des pratiques traditionnelles des patients; (d) compétence culturelle : décrire les approches pédagogiques actuelles sur la question des tensions interculturelles; et (e) sécurité culturelle : discuter avec les patients pour parvenir à un terrain d’entente sur leur traitement.
Conclusion : Cette étude intègre les perspectives de différentes parties prenantes et propose de nouvelles applications de la sécurité culturelle qui seraient également pertinentes dans d’autres pays. Les chercheurs et les enseignants peuvent utiliser ces résultats pour alimenter des initiatives futures en matière de sécurité culturelle.