Abstracts
Abstract
Background: With the 2015 publication of the Truth and Reconciliation Commission of Canada’s calls to action, health professional schools are left grappling with how to increase the recruitment and success of Indigenous learners. Efforts to diversify trainee pools have long looked to quota-based approaches to recruit students from underserved communities, though such approaches pose dilemmas around meaningfully dismantling structural barriers to health professional education. Lessons shared here from developing one multi-layered admissions strategy highlight the importance of equity—rather than equality—in any recruitment for learners from medically underserved communities.
Summary: The promotion of fairness in the recruitment of future practitioners is not just a question of equalizing access to, in this case, medical school; it involves recognizing the wider social and structural mechanisms that enable privileged access to the medical profession by members of dominant society. This recognition compels a shift in focus beyond merely giving the disadvantaged increased access to an unfair system, towards building tools to address deeper questions about what is meant by the kind of excellence expected of applicants, how it is to be measured, and to what extent these recruits may contribute to improved care for the communities from which they come.
Conclusion: Equity-based approaches to student recruitment move health professional schools beyond the dilemma of recruiting students from marginalized backgrounds who happen to be most similar to the dominant student population. Achieving this requires a complex view of the target population, recognizing that disadvantage is experienced in many diverse ways, that barriers are encountered along a spectrum of access, and that equity may only emerge when a critically, socially conscious approach is embedded throughout institutional practices.
Résumé
Background: Depuis la publication en 2015 d’un appel à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, les établissements de formation en sciences de la santé sont à la recherche de moyens d’accroître le recrutement et la réussite des apprenants autochtones. Les efforts visant à diversifier le bassin d’apprenant sont longtemps été axés sur la mise en place de quotas pour les étudiants issus de communautés mal desservies, mais de telles approches entraînent des choix difficiles quant au démantèlement approprié des obstacles structurels à la formation professionnelle dans le domaine de la santé. Les leçons tirées de l’élaboration d’une stratégie d’admission à plusieurs niveaux montrent l’importance de l’équité – plutôt que de l’égalité – dans tout recrutement d’apprenants issus de communautés défavorisées.
Corps du texte : La promotion de l’équité dans le recrutement des futurs praticiens va bien au-delà de la garantie d’un accès égal, dans ce cas, à l’école de médecine; elle passe par la reconnaissance des mécanismes sociaux et structurels plus larges qui donnent aux membres des couches dominantes de la société un accès privilégié à la profession médicale. Cette reconnaissance exige de ne plus se contenter de donner aux personnes défavorisées un meilleur accès à un système injuste, mais à mettre en place des outils permettant de s’attaquer aux problématiques sous-jacentes liées au type d’excellence attendu des candidats, à la manière dont elle doit être mesurée et à la contribution que ces recrues peuvent apporter à l’amélioration des soins pour les communautés dont elles sont issues.
Conclusion : Les approches fondées sur l’équité permettent aux écoles professionnelles de santé de dépasser le dilemme du recrutement d’étudiants issus de milieux marginalisés qui se trouvent être les plus semblables à la population étudiante dominante. Pour y parvenir, il faut adopter une vision complexe de la population cible et reconnaître que les désavantages sont vécus de nombreuses manières différentes, qu’il y a tout un éventail d’obstacles à l’accès, et, enfin, que l’équité ne sera pas établie tant qu’on n’aura pas intégré une approche critique et socialement consciente à l’ensemble des pratiques institutionnelles.