Abstracts
Abstract
The role of arts and culture in the discourses and practices of 'sustainable development' can be a local, grounded phenomenon in communities around the world using holistic 'hand-shake' cultural policies. The idea of 'hand-shake' policy is derived from a comparative analysis of the Western (Anglo-Saxon) arm's length policy model of project-based funding, which focuses more on quality (aesthetics and outcomes) products than on ongoing art programs, with policy models developed in Bulgaria and Brazil that privilege the regularity and sustainability of social interactions/processes, where nationally distributed basic institutional support for community cultural centres secures the base infrastructure for systems of creative social exchanges. When planning sustainable cities is based on an integrated system of social relations and cultural codes, a community cultural centre in every neighbourhood (potentially the focal point of localized cultural policies) can serve as the community nucleus where anyone can discover and develop creative potential. Such centres, working within national networks of community cultural centres, should be understood as just as essential and socially useful as the community school and the community health centre. Combinations of three main factors that determine the grounding of cultural policies and NGO projects – looseness, lapse of time, and locality – underlie this transition and the long-term qualitative measurement of participatory processes rather than project outcomes. The dilemmas involved in quantifying intangible project outcomes like emotional, psychological, and social transformations resulting from community arts participation inform the need for alternative and/or complementary indicators of outcomes, that support strategies for sustainable socio-cultural development.
Keywords:
- cultural centre,
- community,
- transformation,
- cultural policy,
- development projects
Résumé
Cet article s'intéresse au rôle des arts et de la culture et à leurs incidences sur les discours et pratiques du développement durable en mobilisant le concept de « hand-shake cultural policy » (poignée de main). La notion de « hand-shake » est un clin d'oeil à la notion de financement anglo-saxonne de type « arms-length », une formule de financement des projets artistiques qui favorise les mérites esthétiques des projets au détriment des projets communautaires comprenant de fortes retombées sociales. Il s'agit ici de mettre en évidence ce modèle alternatif de financement des arts tel qu’expérimenté en Bulgarie et au Brésil. Ces pays privilégient notamment une formule d'organisation et de financement de la culture et des centres culturels qui favorise le soutien au développement créatif des individus et communautés. Dans un tel contexte, les centres culturels peuvent jouer un rôle essentiel pour le développement du potentiel créatif des communautés. La mise en oeuvre de ces initiatives locales doit laisser place à une certaine marge de manoeuvre, à une conception non restrictive du temps et mettre l’emphase sur le local et ce, afin que les projets communautaires culturelspuissent fleurir pleinement. La réussite se mesure dans le long-terme et non sur la base d'une évaluation stricte des programmes culturels. En somme, cette stratégie de développement culturel local s'appuie sur des résultats intangibles tel l'investissement émotionnel et psychologique, voire la transformation ou la croissance communautaire et sociale.
Mots-clés :
- centre culturel,
- communauté,
- transformation,
- politique culturelle,
- projets de développement