Abstracts
Abstract
This study investigates instructor perspectives on undergraduate student mental health in a mid-sized comprehensive univer-sity in southwestern Ontario. Through a survey (n = 190) and two focus group discussions (n = 8), instructors reported differ-ent perspectives toward student mental health (some inclusive, some tolerant, and some discriminatory); changing workloads and pressures associated with addressing student mental health; and a predominant framing of mental health conditions as biomedical concerns. Using the conceptual framework of learning landscapes (Noyes, 2004), I argue that students with mental health concerns experience uneven and sometimes inequitable learning environments across their post-secondary education due to the differing microclimates created by individual instructors. While institutional policies and advocacy efforts to support mental health on campus may help to shift the learning landscape, they are unlikely to change the biases exhibited by some instructors that represent barriers to accessible post-secondary education.
Keywords:
- student mental health,
- post-secondary education,
- instructor perspectives,
- biomedical discourses
Résumé
Cette étude examine des perspectives d’instructeurs portant sur la santé mentale des étudiants de premier cycle dans une université polyvalente de taille moyenne du sud-ouest de l’Ontario. Dans le cadre d’un sondage (n = 190) et deux groupes de discussion (n = 8), des instructeurs ont rapporté différentes perspectives quant à la santé mentale des étudiants (certaines inclusives, d’autres tolérantes et d’autres discriminatoires); des augmentations de charges de travail et des pressions associées à la santé mentale des étudiants; ainsi qu’un cadrage prédominant des problèmes de santé mentale comme étant des inquiétudes biomédicales. Utilisant le cadre conceptuel de «learning landscapes» (Noyes, 2004), je soutiens que les étudiants ayant des préoccupations au niveau de leur de santé mentale vivent des «learning landscapes» inégaux et parfois inéquitables durant leurs études postsecondaires en raison des différents microclimats créés par les instructeurs individuels. Bien que les politiques institutionnelles et les efforts pour soutenir la santé mentale sur le campus puissent aider à modifier des «learning landscapes», il est peu probable qu’ils changent les préjugés manifestés par certains instructeurs que représentent des obstacles à une éducation postsecondaire accessible.
Mots-clés :
- santé mentale des étudiants,
- éducation postsecondaire,
- perspectives des instructeurs,
- discours biomédicaux