Abstracts
Abstract
In 1963, Glendon College, York University, located in Toronto Canada, admitted mainly Christian students of European origin to a small liberal arts program. Fifty years later the College remained small with a continuing, but less embracive, commitment to the liberal arts; however, the student body included large numbers of young adults who professed religions other than Christianity and came from backgrounds other than European. Within this context, this article focuses on the impact of the Glendon College experience on students’ religious identification and participation in religious services. Overall, I find that in the mid-sixties the College experience contributed to changes in the religious identification of students. By contrast, a half-century later, students’ post-secondary experiences were of little consequence for religiosity. One possible explanation for differences in the College effect is that because of the current racial and religious diversity of Toronto, students are more likely than in the past to confront their religious identities in high school.
Résumé
En 1963, le collège Glendon de l’Université York, qui est située à Toronto, au Canada, admettait essentiellement des étudiants chrétiens d’origine européenne dans son petit programme d’arts libéraux. Cinquante ans plus tard, le collège était toujours de taille modeste, avec un engagement continu, bien que moins vaste, à l’égard des arts libéraux. Cependant, le corps étudiant comprenait de nombreux jeunes adultes pratiquant une religion autre que chrétienne et issus d’horizons autres qu’européens. Dans ce contexte, cet article se penche sur le rôle de l’expérience au collège Glendon dans l’identification religieuse des étudiants et leur participation aux offices religieux. De manière générale, je constate qu’au milieu des années soixante, l’expérience vécue au collège avait un effet transformateur sur l’identification religieuse des étudiants. Par contraste, un demi-siècle plus tard, l’expérience d’études postsecondaires des étudiants avait peu de conséquences sur leur pratique religieuse. Une explication possible de cette différence relativement à l’effet du Collège réside dans la diversité raciale et religieuse que l’on observe actuellement à Toronto, qui fait en sorte que les étudiants sont plus susceptibles que par le passé de s’interroger sur leur identité religieuse dès l’école secondaire.