Abstracts
Abstract
Canadian post-secondary students are vulnerable to food insecurity, yet lack of examination of this issue has prevented identification of policy and program solutions. This mixed-methods study aimed to characterize the experience of food insecurity among undergraduate students by eliciting barriers to food security, strategies used to manage food and money shortages, and perceived implications for health and academic achievement. Surveys and in-depth interviews were conducted with 14 students who demonstrated compromised financial access to food. Students normalized experiences of food insecurity as typical of post-secondary education but expressed anxiety and frustration with financial inaccessibility to healthy food, and described negative implications for their physical and mental health and their ability to perform well in school. Ongoing attempts to adapt or adjust to food insecurity had limited success. Findings highlight the need to challenge the “starving student” ideology, which normalizes the lack of access to healthy food during higher education.
Résumé
Les étudiants de niveau postsecondaire canadiens sont vulnérables à l’insécurité alimentaire, pourtant ce problème esquive aux examens qui mèneraient aux politiques et programmes solutions. Cette étude aux méthodes mixtes tente de définir l’expérience des étudiants en situation d’insécurité alimentaire en suscitant ses entraves, les stratégies pour gérer les manques de nourriture et d›argent, et les impacts perçus sur la santé et la réussite académique. Des sondages et des entrevues ont été menés auprès de 14 étudiants en situation d’insécurité alimentaire. Pour eux, il s’agit d’une expérience normale propre à l›éducation. Mais quant à l’inaccessibilité à une saine alimentation, tous ont parlé d’anxiété et de frustration avec les barrières financières en plus des impacts négatifs sur leur état physique et sur leur performance en classe. Les tentatives courantes d’adaptation à l’insécurité alimentaire ont eu un succès limité. Les résultats démontrent la nécessité de critiquer l’idéologie de « l’étudiant famélique » qui normalise leur accès limité à une saine alimentation durant leurs études postsecondaire.