Abstracts
Abstract
As with higher-education institutions around the world, British Columbia (BC) and Ontario are increasingly faced with demographic and market pressures that erode the traditional difference between the university and non-university sectors (i.e., colleges and institutes). Key components that ensure these provinces’ institutions preserve their unique roles and differentiations in a changing context, partially driven by their governments, include research mandates, transparency in institutional governance, and strategic documents that resist the academic drift created by institutional isomorphism. Both governments are actively reshaping their post-secondary systems to align with national or regional economic needs, increasing access, streamlining degree completion, and responding to community pressure to have a university or a degree-granting institution. An analysis of the enabling legislation, government policy directives, and institutional documents of both provinces shows that there is a blurring in the distinction between colleges and universities, and the costs associated with this.
Résumé
À l’instar des établissements d’enseignement supérieur du monde entier, la C.-B. et l’Ontario subissent de plus en plus des pressions démographiques et commerciales qui érodent la différence traditionnelle entre les secteurs universitaire et non universitaire (c.-à-d. les collèges et les instituts). Les éléments clés pour s’assurer que les établissements de ces provinces conservent leur rôle unique et leur différenciation dans un contexte changeant attribuable en partie à leurs gouvernements comprennent les mandats de recherche, la transparence de la gouvernance institutionnelle et des documents stratégiques qui résistent à la dérive universitaire créée par l’isomorphisme institutionnel. Ces gouvernements remanient activement leurs systèmes d’enseignement postsecondaire pour les adapter aux besoins économiques nationaux ou régionaux, en augmentant l’accès, en rationalisant l’obtention d’un diplôme et en répondant aux pressions collectives pour disposer d’une université ou d’un établissement décernant des diplômes. L’analyse de la loi habilitante, des directives gouvernementales en matière de politiques et des documents institutionnels des deux provinces montre que la distinction entre les collèges et les universités s’estompe, de même que les coûts qui y sont associés.