Abstracts
Abstract
In Canada there are growing discussions concerning the role of publicly funded universities and the impact of academic research. The integration of neoliberal practices and market rationalities place pressure on universities to “go public” in order to demonstrate relevance and accountability. Researchers are encouraged or even required to engage the public through knowledge mobilization activities. Our study provides an empirical analysis of knowledge mobilization in order to understand its perceived impact on public criminology, and more broadly the production and dissemination of criminological research. We argue that the institutional shift toward knowledge mobilization is perceived as a tool of institutional governance to demonstrate organizational accountability that shapes the production and dissemination of criminological knowledge.In Canada there are growing discussions concerning the role of publicly funded universities and the impact of academic research. The integration of neoliberal practices and market rationalities place pressure on universities to “go public” in order to demonstrate relevance and accountability. Researchers are encouraged or even required to engage the public through knowledge mobilization activities. Our study provides an empirical analysis of knowledge mobilization in order to understand its perceived impact on public criminology, and more broadly the production and dissemination of criminological research. We argue that the institutional shift toward knowledge mobilization is perceived as a tool of institutional governance to demonstrate organizational accountability that shapes the production and dissemination of criminological knowledge.
Résumé
Au Canada, il y a des plus en plus de discussions sur le rôle des universités financées par les fonds publics et l’impact de la recherche universitaire. L’intégration des pratiques néolibérales et des rationalités du marché exerce une pression sur les universités pour qu’ils «se rendent publics» afin de démontrer leur pertinence et leur responsabilité. Les chercheurs sont encouragés ou même obligés d’engager le public à travers des activités de mobilisation des connaissances. Notre étude fournit une analyse empirique de la mobilisation des connaissances afin de comprendre son impact perçu sur la criminologie publique, et plus largement la production et la diffusion de la recherche criminologique. Nous soutenons que le changement institutionnel vers la mobilisation des connaissances est perçu comme un outil de gouvernance institutionnelle pour démontrer la responsabilité organisationnelle qui forme à la fois la production et la diffusion des connaissances criminologiques.Au Canada, il y a des plus en plus de discussions sur le rôle des universités financées par les fonds publics et l’impact de la recherche universitaire. L’intégration des pratiques néolibérales et des rationalités du marché exerce une pression sur les universités pour qu’ils «se rendent publics» afin de démontrer leur pertinence et leur responsabilité. Les chercheurs sont encouragés ou même obligés d’engager le public à travers des activités de mobilisation des connaissances. Notre étude fournit une analyse empirique de la mobilisation des connaissances afin de comprendre son impact perçu sur la criminologie publique, et plus largement la production et la diffusion de la recherche criminologique. Nous soutenons que le changement institutionnel vers la mobilisation des connaissances est perçu comme un outil de gouvernance institutionnelle pour démontrer la responsabilité organisationnelle qui forme à la fois la production et la diffusion des connaissances criminologiques.
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