Abstracts
Abstract
Passio, is Arvo Pärt’s first large scale vocal-instrumental work in the tintinnabuli style and remains today one of his most significant compositions. In this setting of the Passion text according to St. John, Pärt codifies procedures of tintinnabuli that will remain his principle means of musical communication for years to come while implying a very important perspective of Johannine theology. His compositional design utilizes both small-scale and large-scale chiastic constructions and gives prominence to John’s observance in Chapter 18, verse 4, that Christ knows all that will occur in the events leading to his crucifixion. Seen in this light, the Passion narrative unfolds according to a pre-ordained plan; it is this subtle perspective of the Gospel that Arvo Pärt reveals musically in his Passio. This paper approaches a musical analysis of Passio in relation to John’s perspective that Christ knew all that was to follow. It illustrates that virtually every note is linked in some way to Pärt’s musical pilgrimage to the cross. With a microscopic lens, the analysis connects Pärt’s use of melody, texture, inversion and tintinnabuli to a poignant marriage of music and the biblical text. And on a macroscopic level, it is shown that musical events unfold over time to reveal the inevitability of the crucifixion. It is revealed that within the work’s tonal centres, large-scale textural procedures, pedal points and the music of the Exordium and Conclusio the path to the cross is present from beginning to end. In this way, the listener is taken through the narrative only to realize afterward that the Gospel’s outcome was present from beginning to end.
Keywords:
- Arvo Pärt,
- Passio,
- chiasm,
- tintinnabuli,
- Passion
Résumé
Passio est la première grande fresque pour voix et orchestre d’Arvo Pärt dans le style tintinnabulant et demeure encore aujourd’hui l’une de ses oeuvres les plus significatives. Dans cette mise en musique du texte de la Passion selon saint Jean, Pärt codifie les procédures du tintinnabulement, qui restera son principal moyen de communication musicale pour les années à venir, tout en illustrant une très importante perspective de la théologie de Jean. Le design compositionnel de Pärt utilise, à petite et à grande échelle, la figure du chiasme et met ainsi de l’avant l’observation de Jean dans le chapitre 18, verset 4, que le Christ connaît à l’avance tous les événements qui mèneront à sa Crucifixion. Vue sous cet éclairage, la narration de la Passion se déroule selon un plan préétabli; c’est cette subtile perspective de l’Évangile de Jean qu’Arvo Pärt révèle musicalement dans sa Passio. Cet article propose une analyse musicale de la Passio en relation avec la perspective de Jean que le Christ savait tout ce qui devait suivre. Il illustre que virtuellement chaque note est liée d’une manière ou d’une autre au pèlerinage musical de Pärt vers la Croix. À travers une lentille microscopique, l’analyse démontre comment l’utilisation que fait Pärt de la mélodie, des textures, des inversions et du tintinnabulement, crée un poignant mariage entre musique et texte biblique. Sur le plan macroscopique, elle fait voir comment les événements musicaux se déroulent dans le temps pour révéler l’inévitabilité de la Crucifixion. Elle révèle comment dans le plan tonal de l’oeuvre, le développement des textures à grande échelle, les pédales et la musique des Exordium et Conclusio, le chemin de croix est présent du début à la fin. Mais l’auditeur est conduit à travers la narration de façon à ce qu’il ne prenne que rétrospectivement conscience que le point de vue particulier de l’Évangile de Jean était présent du début à la fin.
Mots-clés :
- Arvo Pärt,
- Passio,
- chiasme,
- tintinnabulement,
- Passion
Appendices
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