Abstracts
Résumé
En réponse à Michel Gonneville, le philosophe reprend les arguments de sa première intervention sur la déshumanisation de la musique contemporaine et sa quête de l’originalité à tout prix. Il insiste sur la spécificité du langage musical et la nécessité pour l’auditeur d’être en mesure de capter un message. Il se désole de voir les jeunes compositeurs se vautrer dans l’ignorance. Il considère que les grands noms du XXe siècle sont, non pas Boulez, mais Ravel, Stravinski, Prokofief ou Bartòk et fait l’éloge des musiques populaires et rythmiques, rock ou jazz, dont il explique le succès par le respect des normes traditionnelles.
Abstract
As a response to Michel Gonneville, the philosopher returns to the arguments from his first text about the dehumanization of contemporary music and its quest, at all costs, for originality. He insists upon the specificity of musical language and the necessity for listeners to be able to grasp messages. He is saddened to see young composers wallow in ignorance. The great names of twentieth century music are not Boulez but rather Ravel, Stravinsky, Prokofiev or Bartòk, and he praises popular and rythmic musics, rock and jazz whose success can be explained by their respect for traditional norms.