Abstracts
Résumé
L’irruption du « Tiers Monde » dans l’histoire occidentale, pendant les années soixante avec les luttes pour les indépendances africaines et la tiers-mondialisation des banlieues urbaines dans les pays industrialisés, révèlent l’obscénité du conformisme et la violence de la démoctatie. Le cinéma, qui offre une façon différente (toujours à réinventer, parce que toujours institutionnalisée) d’être-dans-le-monde, grâce à sa matérialité — faite de rythmes et de silences et de corps et de lieux — est le point de rupture possible : la brèche dans l’« entropie bourgeoise ». Cet article étudie quelques films de Pasolini qui « théorisent » la fonction révolutionnaire de la matérialité au cinéma.
Abstract
The breakthrough of the "Third World" in Western History, linked to African struggles for independance in the 1960s and to increasing "third-world" pockets in the cities of industrialized countries, reveals the obscenity of conformism and the violence of democracy. Because of its specific materiality — made of rythms and silences, bodies and places — film projects a different way (always to be reinvented because always institutionalised) of being-in-the-world and thus the possible point of breakdown: the leak in "bourgeois entropy." In this context, this article examines some of Pasolini's movies that "theorize" the revolutionary function of materiality in film.